Daphné Bürki annonce une rupture nette avec le petit écran. Longtemps visible à la télévision, l’animatrice a déclaré qu’elle mettrait sa carrière de présentatrice entre parenthèses pour se consacrer davantage à la comédie et à d’autres projets artistiques. Cette décision marque un tournant pour une figure médiatique qui s’est imposée au fil des années entre chroniques mode et grands plateaux.
Un parcours télévisuel bien marqué
Issue de la génération des chroniques, Daphné Bürki a commencé sa carrière aux côtés de Maïtena Biraben dans Nous ne sommes pas des anges, où elle tenait des chroniques mode et tendance. Elle a gagné en notoriété lorsqu’elle est revenue sur Canal+ en 2012, après avoir remplacé Alessandra Sublet à la tête de C à Vous pendant son congé maternité. Cette notoriété l’a conduite à travailler avec des noms forts de la chaîne : elle a été l’acolyte de Michel Denisot dans Le Grand Journal avant de prendre les commandes du Tube, toujours sur la chaîne cryptée.
Si elle se fait aujourd’hui plus discrète à l’écran, le public français peut continuer à entendre sa voix. Daphné Bürki intervient en effet sur France Inter, dans la Grande matinale animée par Nicolas Demorand et Sonia Devillers. Mais à la faveur d’un entretien accordé à Télé 7 Jours, elle a confirmé qu’elle souhaitait désormais prioriser la fiction.
Un virage vers la fiction et la série Culte
Dans les colonnes de Télé 7 Jours, la maman de deux enfants a précisé qu’elle envisageait de « se consacrer au métier de comédienne et mettre de côté celui d’animatrice ». Concrètement, elle rejoint la distribution de la nouvelle saison de Culte, consacrée au groupe 2Be3, dont la diffusion est prévue à partir du 24 octobre 2025 sur Prime Video.
Cette saison réunit notamment Anthony Simony, Namoru Bakayoko et Marin Judas, respectivement interprètes de Filip Nikolic, Adel et Franck. Pour Daphné Bürki, cet engagement représente « un véritable tournant » : « J’avais déjà tourné dans trois films », rappelle-t-elle. « Là, avec l’avènement des séries, j’avoue que c’est du pain béni. J’adore m’amuser, et ça m’amuse de jouer maintenant. »
L’animatrice explique avoir longtemps refusé ce type d’opportunités par contrainte d’emploi du temps : « Pendant longtemps, j’ai dit que je n’étais pas disponible, car j’étais à la télévision tous les jours ». Mais la bascule est nette : « Cette année, j’ai décidé d’arrêter la télévision ». Elle ajoute : « Donc, mon agent sait que, maintenant, je suis OK. On verra bien ce qui se passe, notamment en fonction de cette série. »
Daphné Bürki confie aussi être « tombée amoureuse du métier d’actrice » : « Là, ça y est. Mais avant, pas du tout. […] Le rythme du cinéma, à cette époque-là, n’était pas du tout pour moi. » Ces mots traduisent un attrait récent mais déterminé pour la fiction, et expliquent son choix de délaisser progressivement les plateaux télévisés quotidiens.
La radio, un ancrage maintenu
La fin de sa carrière d’animatrice télé n’implique pas un départ total des médias. Daphné Bürki continue sa collaboration avec France Inter, où elle a rejoint la matinale de Nicolas Demorand et Sonia Devillers. Selon ses déclarations, c’est Laurent Goumarre, le nouveau directeur des programmes de France Inter, qui l’a convaincue de rester à l’antenne.
Elle confie : « Pour être franche, j’avais décidé de me concentrer sur la fiction, quand Laurent Goumarre m’a appelée pour me dire qu’ils avaient pensé à moi pour ‘Nouvelles têtes’ et à personne d’autre. Finalement, j’aimais bien l’idée d’un format court et d’être indépendante. Ça me libère du temps pour tourner et faire tous les autres projets que j’ai lancés au même moment. »
Cette double orientation — arrêter la télévision d’animation pour se consacrer à la fiction tout en maintenant une présence radio — illustre une stratégie professionnelle visant à ménager du temps pour le jeu d’acteur tout en conservant un lien avec le public. Daphné Bürki, désormais présentée dans la presse comme « désormais ex-animatrice », s’apprête donc à inscrire une nouvelle étape à sa carrière, à la croisée des médias et des plateaux de tournage.
