Josée Dayan réaffirme son soutien à Gérard Depardieu après sa condamnation dans l’affaire des Volets verts et sa mise en examen : état de leur relation

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Gérard Depardieu fait depuis plusieurs mois la une pour des affaires judiciaires qui ont profondément marqué sa carrière et divisé l’opinion. En mai 2025, l’acteur a été condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles dans l’affaire dite des « Volets verts ». Il a annoncé avoir fait appel de cette décision. Parallèlement, il a été mis en accusation devant la cour criminelle départementale de Paris pour viol et agression sexuelle dans l’affaire Charlotte Arnould, dossier dont l’audience est prévue en septembre 2025. En octobre 2025 se tient également un procès qui l’oppose à l’émission Complément d’enquête : Depardieu accuse l’équipe de France 2 d’avoir réalisé un « montage fallacieux » pour provoquer sa chute. Dans ce contexte tendu, la réalisatrice Josée Dayan, qui a beaucoup travaillé avec lui, multiplie les prises de parole publiques pour le défendre.

Une collaboration de longue date

Josée Dayan et Gérard Depardieu se connaissent depuis la fin des années 1990. Elle l’a dirigé dans de grandes fictions télévisées : Le Comte de Monte-Cristo, diffusé en 1998 et qui a rassemblé 15 millions de téléspectateurs, Les Misérables (2000) où il incarnait Jean Valjean, ainsi que Balzac (1999) dans lequel il tenait le rôle-titre. Leur association artistique s’étend sur plusieurs décennies et plusieurs téléfilms historiques.

Dans les coulisses, Dayan se souvient d’anecdotes révélatrices d’une proximité professionnelle. Invitée en octobre 2019 dans C à Vous, elle a raconté comment, pour lancer la série Capitaine Marleau, elle avait voulu associer l’héroïne incarnée par Corinne Masiero à une « star ». En 2015, Depardieu avait accepté immédiatement : « Tu me veux, j’arrive. C’est quand ? », plaisantait-elle en citant ses propos. Il avait évoqué l’obstacle logistique d’un déplacement en Allemagne en assurant : « Je prendrai mon jet et tu ne paieras pas ! ». Dayan qualifiait ce geste de « cadeau magnifique ».

Une défense publique malgré la polémique

En décembre 2023, Josée Dayan a signé la tribune publiée dans Le Figaro intitulée « N’effacez pas Gérard Depardieu », signée par 56 artistes. Ce texte, visant à rappeler la présomption d’innocence, a suscité une vive polémique, en partie parce que son initiateur, Yannis Ezziadi, est lié au magazine Causeur. Plusieurs personnalités — Nadine Trintignant, Yvan Attal, Carole Bouquet, Gérard Darmon, Charles Berling — ont pris leurs distances avec la tribune.

Interrogée par l’AFP, Dayan a expliqué qu’elle « ne retire pas sa signature » et se disait « attachée à la présomption d’innocence ». Elle a néanmoins exprimé son regret d’avoir été associée à l’initiateur de la pétition, précisant qu’elle avait signé en pensant défendre un acteur qu’elle estime. À propos de la mise en cause de Depardieu, elle déclarait : « Le fait que Gérard soit un immense acteur ne le dispense pas d’être jugé mais n’implique pas qu’il soit anéanti. »

En octobre 2024, Dayan a participé au documentaire Gérard Depardieu, la fin du silence, diffusé sur BFMTV, où elle est revenue sur plusieurs accusations. À propos de l’affaire Charlotte Arnould, elle a avancé une explication liée, selon elle, à un différend professionnel : « Elle est venue le solliciter pour chanter avec lui dans son spectacle autour de Barbara. Visiblement il a refusé, je pense qu’elle a été blessée. Précisément, je ne pense pas qu’il l’ait violée quelqu’un ». Elle a ajouté, interrogeant la logique des faits : « Je vous pose la question : vous allez voir Depardieu, vous dites qu’il vous a violée. Vous y retournez deux jours après ? ».

Un soutien renouvelé après la condamnation

Malgré la condamnation en mai 2025, Josée Dayan a maintenu un soutien public à Depardieu. Invitée au Buzz TV du Figaro le même mois, elle s’est réjouie de le voir de nouveau à l’affiche avec Fanny Ardant, saluant le courage de la comédienne et de la réalisatrice du projet. Elle a rapporté qu’une production française aurait refusé de produire le film « avec Gérard », poussant Fanny Ardant à quitter cette production pour mener le projet à bien. « C’est aussi un acte de courage », a souligné Dayan, réjouie que Depardieu « puisse enfin retrouver les caméras et surtout une caméra aussi bienveillante ».

Fidèle à ses positions, la réalisatrice insiste sur la complexité de la situation : reconnaître le talent de Depardieu tout en affirmant que justice doit suivre son cours. Elle a rappelé à plusieurs reprises son attachement à la présomption d’innocence et son regret d’être associée à certaines controverses politiques entourant le soutien public à l’acteur.

Mentionnés dans cet article : Gérard Depardieu, Josée Dayan, Fanny Ardant, Charlotte Arnould, Le Figaro, BFMTV, Complément d’enquête.

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