Mort du streamer Jean Pormanove pendant un live Kick de 298 h : autopsie non traumatique, polémique sur contenus provocants et responsabilité des plateformes

Table of Content

C’est un drame qui a secoué l’univers du streaming cet été et au‑delà. Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove, est décédé le 18 août dans les Alpes‑Maritimes alors qu’il participait à un live sur la plateforme Kick, live qui, selon les informations diffusées, durait depuis 298 heures. Trois jours plus tard, l’autopsie a conclu que les lésions observées n’avaient « pas une origine traumatique et ne sont pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». La piste médicale et/ou toxicologique a alors été évoquée par les autorités et les proches, sans qu’un élément définitif n’ait été rendu public à ce stade. Raphaël Graven avait 46 ans au moment de sa mort et s’était fait connaître pour des contenus provocants mêlant humiliations et violences, éléments qui ont largement alimenté le débat public après sa disparition. 

Les résultats de l’autopsie et les hypothèses

Selon les comptes rendus disponibles, l’autopsie réalisée trois jours après le décès a exclu une origine traumatique et l’intervention d’un tiers, formulation citée mot pour mot par les médecins légistes : « pas une origine traumatique et ne sont pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Face à ces conclusions, la piste médicale et/ou toxicologique a été avancée pour expliquer le décès. À ce stade, les spécialistes évoqués dans les communiqués n’ont pas rendu publique une cause finale et définitive, et des analyses complémentaires pourraient être nécessaires pour préciser les circonstances exactes.

La tonalité des contenus diffusés par Jean Pormanove — provocations, mises en scène humiliantes et épisodes de violence verbale ou physique dans certains streams — a accentué l’émotion autour de la tragédie. Son décès a dépassé les cercles de fans et suscité de nombreuses réactions dans les médias et sur les réseaux sociaux. Plusieurs voix ont demandé des éclaircissements rapides, tandis que d’autres ont débattu de la responsabilité morale des créateurs de contenus et des plateformes qui les hébergent.

Suspension puis retour : la controverse autour du Lokal

Immédiatement après le décès, l’émission Le Lokal, diffusée par le collectif auquel participait Jean Pormanove, avait été suspendue. Les créateurs du programme, dont Owen Cenazandotti dit « Naruto », avaient annoncé « la fin de l’aventure ». Cette décision avait été perçue comme une sage pause par une partie de l’audience, permettant du temps pour le recueillement et pour que les questions en suspens puissent trouver réponse.

Pourtant, la suspension n’aura pas duré. Nos confrères du Figaro ont rapporté que Le Lokal a fait son retour, cette fois sur la plateforme Twitch. Bannie de Kick, l’émission provocante a trouvé refuge sur une chaîne baptisée « OGK_Decoy ». Ce retour a provoqué une vive colère chez de nombreux internautes et observateurs, qui jugent la reprise prématurée ou indécente au regard du drame récent.

Autre changement notable : les streamers identifiés comme Narutovie et Safine ne figurent plus à l’antenne. Ces deux noms sont, selon les commentaires et les accusations diffusées sur les réseaux, ceux de personnes « soupçonnées » par une partie de l’opinion publique d’avoir maltraité Jean Pormanove lors d’un long enchaînement de lives qui avait précédé sa disparition. Il est important de souligner que ces faits relèvent pour l’instant de soupçons et de dénonciations publiques ; toute qualification judiciaire officielle n’a pas été mentionnée dans les éléments rapportés par nos sources.

À la place, Gwen Cenazandotti, frère d’Owen (Narutovie), a pris le relais à l’antenne. D’après Le Parisien, lors d’un live, il aurait déclaré avoir signé « un bail de trois ans » pour garder et exploiter l’appartement où s’est déroulé le drame cet été. Cette affirmation a encore renforcé l’indignation d’une partie du public, qui voit dans la reprise de l’émission et la mise en valeur du lieu du drame un manque de respect envers la mémoire du défunt.

Réactions publiques et enjeux

La réouverture du Lokal sur Twitch interroge sur la responsabilité des plateformes et des créateurs dans la gestion des suites d’événements tragiques. Certains internautes estiment que la plateforme aurait dû refuser la diffusion ; d’autres rappellent la liberté d’hébergement et la complexité juridique d’une suspension définitive. Les réseaux sociaux restent le principal terrain d’expression d’indignation, mais aussi d’appels au calme et à la retenue pour éviter la diffusion d’accusations non vérifiées.

À l’heure actuelle, la combinaison d’un autopsie excluant une origine traumatique et la reprise médiatique de l’émission alimente une controverse difficile à trancher sans éléments complémentaires. Les protagonistes concernés, les plateformes impliquées et les autorités judiciaires ou sanitaires pourront être amenés à communiquer des précisions au fil des semaines. En l’état, le décès de Raphaël Graven et le retour du Lokal restent deux événements étroitement liés qui continuent d’alimenter le débat public.

Society News

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Featured Posts

Featured Posts

Chaque jour l’actualité des célébrités, les buzz du moment et les tendances qui font parler. Mode, vie privée, événements et révélations : retrouvez en un clic l’essentiel du monde people et lifestyle.

Featured Posts