Procès Jubillar : sa moquerie sur Jonathan Daval et un enregistrement évoquant la tenue de Delphine relancent les tensions sur sa disparition

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Le nom de Jonathann Daval, condamné en novembre 2020 à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa compagne, est revenu dans l’enceinte du tribunal ce jeudi 2 octobre 2025, au huitième jour du procès de Cédric Jubillar. L’assistante maternelle des enfants du couple a livré un témoignage qui a ravivé la comparaison et relancé l’attention sur l’attitude présumée du principal suspect dans la disparition de Delphine, introuvable depuis le 16 décembre 2020.

Une remarque filmée par la télévision

« Un jour, Monsieur Jubillar venait chercher ses enfants chez moi », a raconté la nounou, selon le Parisien. La télévision était allumée et traitait de l’affaire Daval lorsque, d’après elle, Cédric Jubillar se serait adressé à elle en commentant l’image à l’écran. « Il n’est pas malin lui, j’aurais fait mieux moi, avec moi on ne l’aurait jamais retrouvée », aurait-il lancé en regardant l’émission.

L’assistante maternelle a dit avoir été choquée et avoir repensé à cette phrase après la disparition de Delphine. La scène, si elle est confirmée, remonterait à une période juste avant que la jeune femme ne disparaisse. Interrogé par la défense et la presse, Cédric Jubillar nie catégoriquement ce propos. Il estime que l’anecdote est « fausse » et constituerait, selon ses avocats, une invention destinée à « l’enfoncer encore plus ».

Une allusion qui interroge

Au-delà de la véracité de la citation elle-même, la phrase est sensible car elle rejoint, selon le Parisien, des éléments déjà évoqués au cours de l’instruction : plusieurs témoins avaient signalé « l’intérêt très particulier de Cédric Jubillar pour la dissimulation d’un corps ». Ces éléments figurent parmi les observations qui ont alimenté les accusations et les débats au procès.

Le tribunal doit trier les témoignages, évaluer leur crédibilité et replacer chaque anecdote dans son contexte. Dans un dossier aussi médiatisé, les paroles rapportées prennent une résonance particulière. Les débats se poursuivent donc autour de la personnalité et des comportements présumés du principal suspect, tandis que la défense conteste leur portée.

Un enregistrement diffusé à la télévision

Un autre élément a été rendu public la veille, mercredi 1er octobre 2025 : un enregistrement audio de Cédric Jubillar, réalisé à son insu, a été diffusé par le Journal de 20h de France 2. Dans cet enregistrement, le principal suspect discute avec des cousins de Delphine. Il aborde notamment le projet de divorce et semble, selon les journalistes, peu préoccupé par la disparition de sa compagne.

Sur un point précis, l’enregistrement soulève des questions. Interrogé sur la tenue portée par Delphine le soir de sa disparition, Jubillar propose un descriptif détaillé — « Des espèces de boots. des trucs chauds. Et un jean et une doudoune. Et le pyjama dessous » — avant de corriger son propos : « C’est ce que je suppose. Mais moi, à 4h10, 4h20, c’est la petite qui m’a réveillé. Personne dans le lit. Je me suis dit, elle s’est endormie sur le canapé, tu vois. »

Ce passage alimente les débats sur la cohérence des déclarations du mis en cause. S’il affirme s’être réveillé et ne pas avoir vu sa compagne, il donne cependant un inventaire précis de sa tenue. Pour l’accusation, ces éléments compliqueraient la version donnée au moment des premières recherches. La défense, de son côté, rappelle que l’enregistrement a été obtenu sans le consentement de l’intéressé et questionne son exploitation dans le dossier.

Un procès sous haute tension

Ces échanges, témoignages et enregistrements s’inscrivent dans un procès très suivi par l’opinion et la presse people. Les audiences essaient de reconstituer les jours entourant la disparition du 16 décembre 2020, en confrontant récits, indices et contre-expertises. Les proches des parties, les témoins et les pièces mises au dossier continuent d’être scrutés par la justice et les médias.

À ce stade, certaines anecdotes rapportées devant la cour restent contestées. Les juges devront trier ce qui peut être retenu au fond et ce qui relève d’interprétations ou d’erreurs de mémoire. Le nom de Jonathann Daval, évoqué dans ce procès, intervient comme un point de comparaison sensible et rappelle la médiatisation extrême de ces affaires.

La suite des audiences devra préciser si ces témoignages et enregistrements contribuent à établir la vérité sur la disparition de Delphine, ou s’ils demeurent des éléments litigieux parmi d’autres dans un dossier complexe et très médiatisé.

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