Steven Gunnell (ex‑Alliage) présente Sacré Cœur, documentaire‑fiction sur Marguerite‑Marie Alacoque — affichage refusé par SNCF/RATP, il évoque sa descente et sa foi

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De la pop au cinéma : Steven Gunnell à la promotion de Sacré Cœur

Steven Gunnell, ancien membre du boys band Alliage, se présente aujourd’hui comme réalisateur. Plus de vingt ans après son passage dans la musique, il assure la promotion de son nouveau film Sacré Cœur, dont la sortie est programmée le 1er octobre prochain.

Le projet est décrit comme un « documentaire fiction qui raconte l’histoire des apparitions de Jésus à une religieuse, Marguerite‑Marie Alacoque, entre 1673 à 1675 ». Gunnell en est l’un des porte‑parole et assume l’orientation spirituelle du film lors de ses interventions médiatiques.

Campagne d’affichage refusée par la SNCF et la RATP

La campagne d’affichage destinée aux gares et aux métros a toutefois rencontré un obstacle : la SNCF et la RATP ont interdit ces visuels, estimant qu’ils seraient « incompatibles avec le principe de neutralité du service public ». L’information a été rapportée par Steven Gunnell lors de son passage dans l’émission Morandini Live, mardi 30 septembre 2025.

Sur le plateau, il a exprimé son incompréhension et son étonnement face à cette décision : « Les films dits fictions d’horreur, un peu satanique, ça ne pose pas de problème ; un film sur Jésus, ça pose problème », a‑t‑il déclaré. Il a ajouté que lui et sa femme, Sabrina, avaient été « très peinés de savoir qu’il n’y aura pas de visibilité en France dans les gares, métros… »

Le réalisateur a toutefois relativisé en se félicitant du public rencontré lors des avant‑premières : « Ce qui m’a consolé c’est que, lors de nos avant‑premières, on remplit les salles de cinéma », a‑t‑il précisé.

Retour sur le groupe Alliage et les années difficiles

Lors de cet entretien, Steven Gunnell est aussi revenu sur la fin d’Alliage, formation dont il a été membre pendant quatre ans. Il a qualifié l’aventure de « feu de paille » : « Il s’est arrêté en 1999 comme il a commencé aussi vite. On était marqué au fer rouge ‘boys band’ sur le front. Donc, le cinéma t’oublie, le théâtre t’oublie… Les portes de toutes les maisons de disques se ferment. C’est la descente aux enfers. »

Le chanteur a décrit les conséquences humaines et psychologiques pour les membres du groupe : « Il y a en qui sont morts de tristesse : Quentin, seul dans sa chambre à New York. On s’est laissé noyer. Dans la drogue pour certains ; moi, dans l’alcool », a‑t‑il raconté, évoquant la dure réalité qui a suivi la notoriété rapide du groupe.

Une rencontre spirituelle à Picadilly Circus

Plongé dans la dépression, la solitude et la peur, Steven Gunnell dit avoir traversé une période très sombre. Il raconte ensuite un tournant personnel, une expérience religieuse dans une chapelle de Picadilly Circus. « Il y a eu un grand moment de quiétude, de calme intérieur, de paix. Il y avait une grande paix intérieure. Je ne voulais plus bouger, je suis resté quelques heures, je me suis même endormi. Je suis revenu le lendemain. Et c’est revenu. Comme s’il y avait une présence. C’est resté avec moi. Cette paix m’a accompagné. Elle m’a sauvé », s’est‑il souvenu.

Ces confidences dessinent le portrait d’un artiste qui a transformé des blessures personnelles en moteur créatif. Elles éclairent aussi la sensibilité qui irrigue son dernier film et expliquent en partie son étonnement face au refus d’affichage sur le réseau de transport public français.

Les déclarations citées ont été tenues sur le plateau de Morandini Live le mardi 30 septembre 2025. Le film Sacré Cœur doit sortir en salles le 1er octobre 2025.

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