Ce lundi 29 septembre 2025, Florent Pagny a livré de nouvelles confidences lors d’une interview. Invité de Nathalie Levy dans l’émission En aparté sur Canal+, le chanteur est revenu sur la genèse de son premier grand succès, N’importe quoi, et sur la disparition d’un ami qui a profondément marqué sa trajectoire.
Souvenir et confession dans En aparté
À 63 ans, et confronté à un cancer du poumon qu’il évoque publiquement, Florent Pagny s’est montré sans fard. Il a expliqué que la création de N’importe quoi, produit par Gérard Louvin, a été longue à se mettre en place. Le titre n’est pas né en quelques jours. Il a « mis plusieurs années à émerger », a assuré l’artiste, révélant l’histoire personnelle qui a donné au morceau sa résonance particulière.
Pagny a notamment rappelé la mort d’un de ses vieux amis, Stéphane, « décédé il y a de nombreuses années à cause de sa consommation de drogue ». Le chanteur a commenté avec émotion la fragilité de cette époque : « Oui, ça pouvait être Stéphane, ça pouvait être Riton, ça pouvait être moi, ça pouvait être tout le monde. » Ces mots soulignent le caractère presque généralisé des risques auxquels sa génération a été confrontée.
Une génération marquée par l’expérimentation
Le compagnon d’Azucena n’a pas cherché à édulcorer le passé. Il a reconnu appartenir à « une génération qui a fait ses expériences et qui pouvait d’un seul coup se retrouver des fois un peu bloquée ». Il a ajouté : « Il y en a qui ont été plus loin et qui ont même disparu et puis d’autres qui ont su gérer et même en faire une thérapie. »
Florent Pagny a insisté sur le côté générationnel de ces pratiques. « C’était une histoire générationnelle », a-t-il précisé, avant d’observer que, selon lui, « tous les produits qu’on pouvait toucher n’étaient pas aussi dangereux et mauvais que ce qui existe aujourd’hui ». Il s’agit d’un point de vue personnel sur l’évolution des substances et de leurs effets au fil des décennies.
Ces confidences permettent de replacer N’importe quoi dans son contexte intime. Le titre, interprété pour la première fois alors que Pagny avait 26 ans, l’a propulsé sur le devant de la scène. Sans la disparition de Stéphane et sans la charge émotionnelle liée à ces expériences, le chanteur reconnaît que sa carrière aurait pu prendre une autre direction.
N’importe quoi : naissance d’un tube
Produit par Gérard Louvin, N’importe quoi a donc été façonné par des années de maturation et par des vécus personnels. La chanson a servi de point d’ancrage au public qui découvrait le timbre de voix particulier de Pagny. Ce morceau a, en somme, contribué à faire connaître l’artiste au grand public.
Lors de l’entretien, Florent Pagny a mêlé souvenirs nostalgiques et lucidité sur les excès passés. Il n’a pas idéalisé cette période, tout en expliquant que certaines épreuves avaient nourri son travail artistique. Aujourd’hui, confronté à la maladie, il évoque ces souvenirs avec une vraisemblable gravité et distance.
Les éléments rapportés ici proviennent de l’entretien diffusé le 29 septembre 2025 dans En aparté sur Canal+ avec Nathalie Levy. Les citations sont celles attribuées au chanteur au cours de cette émission.
