Nouveau rebondissement dans l’affaire autour du rappeur Nekfeu. Ce lundi 29 septembre 2025, Ken Samaras, connu sous le nom de scène Nekfeu, a été placé en garde à vue, selon les informations publiées par Paris Match. La procédure porte sur des faits qualifiés de « viol », « agressions sexuelles » et « violences habituelles sur conjoint », toujours d’après le même média.
Les faits reprochés et le déroulé de l’audition
Selon Paris Match, l’artiste se serait présenté aux alentours de 9h30 au commissariat du XVe arrondissement de Paris pour être entendu par un officier de police judiciaire. Le placement en garde à vue intervient dans le cadre d’une procédure qui, d’après le journal, demeure liée à une plainte déposée en novembre 2024 par son ex-compagne.
Les éléments précis ayant motivé cette nouvelle phase d’enquête n’ont pas été rendus publics. Paris Match évoque la « découverte récente de nouveaux éléments, et notamment un témoignage, inconnu jusqu’alors de la justice », qui aurait conduit à la reprise des investigations et à la garde à vue de Nekfeu.
Rappel des accusations initiales et de la réponse du rappeur
En novembre 2024, une plainte avait été déposée par la personne présentée comme son ex-compagne. Cette plainte, rendue publique via un message attribué au compte X identifié comme étant celui de Tugay Ünlü — présentée comme l’ancienne épouse de Nekfeu, et dont l’identité n’a pas été confirmée publiquement par d’autres sources —, évoquait des violences psychologiques, sexuelles et physiques sur une période d’environ quatre ans. Le communiqué mentionnait également des faits de viols répétés.
Le lendemain de la publication, Nekfeu a réagi par l’intermédiaire de ses avocats, qualifiant le communiqué de « entièrement mensonger et diffamant ». Dans le communiqué transmis par ses conseils, il affirme : « J’ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence FEKOM, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m’accusant de violences notamment sexuelles ». Il ajoutait que ces « accusations ont déjà été classées sans suite par la Justice » et que la parution de ces accusations coïncidait, selon lui, avec des événements concernant la garde de son fils.
Dans ce même communiqué, Nekfeu évoquait la situation judiciaire de l’ex-compagne, affirmant qu’elle avait été « interpellée hier soir pour disparition inquiétante de mon fils de 3 ans », qu’elle était « actuellement sous contrôle judiciaire depuis septembre » et qu’elle avait « interdiction d’approcher l’école de notre fils ». Ces éléments figurent dans sa réaction publique et relèvent de sa version des faits.
État de l’enquête et réaction des autorités
Après le dépôt de plaintes en novembre 2024, une procédure avait déjà été ouverte puis classée sans suite par le parquet de Paris, selon les éléments communiqués à l’époque. Le classement sans suite ne préjuge pas de la possibilité d’une reprise de l’enquête si de nouveaux éléments apparaissent, ce que Paris Match indique comme étant le cas ici.
À ce stade, ni le parquet de Paris ni l’avocate du rappeur n’ont répondu aux sollicitations des journalistes de Paris Match, toujours selon le média. Aucune autre source officielle n’a été citée pour confirmer les détails de la garde à vue ou la nature exacte des nouveaux éléments mentionnés.
La garde à vue permet aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations et d’interroger la personne mise en cause. Elle peut déboucher, selon les suites judiciaires décidées par le parquet et les magistrats, sur un classement définitif, une mise en examen, ou une remise en liberté sans suite formelle. Aucun de ces scénarios n’a été confirmé publiquement dans cette affaire au moment de la publication des informations rapportées ici.
Présomption d’innocence et prudence journalistique
Il est essentiel de rappeler que la présomption d’innocence s’applique. À ce stade, Nekfeu n’a pas été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Les informations disponibles proviennent essentiellement d’un seul titre de presse et des communiqués diffusés lors des premières accusations. Des éléments nouveaux sont évoqués par Paris Match, mais n’ont pas été rendus publics ni corroborés par d’autres sources officielles.
La suite de la procédure dépendra des investigations en cours et des décisions des autorités judiciaires. Dans une affaire mêlant notoriété publique et accusations graves, la prudence reste de mise tant que la justice n’aura pas statué de manière définitive.


