Laurent Blanc limogé par Al-Ittihad après la défaite 2-0 contre Al-Nassr — Hassam Khalifa et Ivan Carrasco en intérim, Benzema et Kanté appelés à stabiliser le club

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Après seulement une saison à la tête d’Al-Ittihad, Laurent Blanc a été remercié par le club saoudien. La décision, annoncée après la défaite 2-0 contre Al-Nassr, met fin à une collaboration qui avait débuté sur une note triomphale mais qui aura rapidement montré des signes de fragilité.

Un communiqué laconique et des remerciements

Dans un communiqué publié par le club, « le conseil d’administration du club exprime ses sincères remerciements » à Laurent Blanc. Le texte ajoute également sa gratitude « pour les efforts fournis durant la période écoulée » et lui souhaite un « plein succès dans (ses) futures collaborations ». Le club précise par ailleurs que l’entraîneur part avec l’ensemble de son staff, également remercié.

Cette annonce intervient immédiatement après la défaite 2-0 face à Al-Nassr, match au cours duquel Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers ont infligé le revers décisif. Selon le calendrier sportif et la communication officielle d’Al-Ittihad, ce résultat a été considéré comme inacceptable et a servi de catalyseur pour la décision du conseil d’administration.

Un effectif étoilé, des attentes élevées

L’équipe d’Al-Ittihad compte plusieurs figures françaises de premier plan : Karim Benzema et N’Golo Kanté, rejoints par Moussa Diaby, Fabinho et Steven Bergwijn. Cet effectif, renforcé par des recrues de renom, avait permis au club d’être sacré champion d’Arabie saoudite l’an dernier, titre obtenu alors que Laurent Blanc venait d’arriver.

La présence de vedettes internationales et la victoire récente en championnat avaient placé des attentes extrêmement élevées sur le projet sportif. Mais la réussite initiale n’a pas suffi à construire une stabilité durable : la pression médiatique et sportive autour d’un club riche en ambitions a rapidement transformé chaque contre-performance en sujet de crise.

Un épisode dans une trajectoire mouvementée

Cette éviction intervient moins de deux ans après le départ de Laurent Blanc de l’Olympique Lyonnais, en septembre 2023. Son parcours récent est marqué par des hauts — dont ce titre national en Arabie saoudite — et des bas, illustrant la nature souvent volatile des postes d’entraîneur au plus haut niveau.

Selon le club, deux techniciens prendront le relais de manière intérimaire : le Saoudien Hassam Khalifa et l’Espagnol Ivan Carrasco. Les dirigeants ont précisé que le nom d’un successeur définitif ne serait pas connu avant plusieurs semaines, laissant la période à venir à l’interim et à la réflexion stratégique.

Quelles perspectives pour Laurent Blanc ?

À 59 ans, l’ex-sélectionneur des Bleus et champion du monde 1998 ne semble pas décidé à raccrocher les crampons. Les questions immédiates portent sur sa capacité à rebondir et sur les opportunités qui pourraient s’ouvrir à lui, en club ou ailleurs. Le monde du football connaît des retournements rapides ; les noms d’entraîneurs expérimentés restent recherchés, surtout quand ils cumulent parcours international et palmarès.

Côté people et divertissement, des voix ont plaisanté sur une éventuelle apparition télévisée, citant le parcours médiatique d’entraîneurs devenus personnalités publiques. Cette piste relève toutefois de la spéculation et n’a fait l’objet d’aucune confirmation de la part de Laurent Blanc ou de son entourage.

Conséquences pour Al-Ittihad et pour le championnat

Pour Al-Ittihad, le départ de Blanc et de son staff marque un nouveau chapitre. Le club doit maintenant stabiliser une équipe riche en talents et retrouver une trajectoire conforme à ses ambitions nationales et continentales. En interne, la direction devra arbitrer entre une recherche rapide d’un entraîneur confirmé et la poursuite d’une solution intérimaire le temps d’une réflexion approfondie.

Pour le championnat saoudien, ces mouvements confirment la tendance observée ces dernières saisons : un marché des entraîneurs très actif, où les attentes des propriétaires et des supporters pèsent lourd sur la pérennité des projets. Les prochains jours et semaines devraient éclairer la stratégie d’Al-Ittihad et la feuille de route de ses dirigeants.

En l’état, Laurent Blanc quitte un club qu’il avait conduit au titre national l’an dernier mais dont la relation avec la direction et les résultats en cours de saison se sont révélés insuffisants pour assurer une longévité à son projet. Les détails financiers et contractuels de ce départ n’ont pas été rendus publics par le club.

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