Dans les pages de son roman J’ai perdu un Bédouin dans Paris, paru à l’occasion d’une rentrée littéraire, Arthur revient sur près de deux années particulièrement éprouvantes. L’animateur y détaille les tempêtes qui ont secoué sa vie professionnelle et personnelle, et reconnaît à demi-mot l’impact de ces événements sur son couple avec Mareva Galanter.
Un soutien solide mais mis à l’épreuve
Depuis leur rencontre en 2008 sur le tournage de Panique dans l’oreillette, où Frédéric Lopez les a invités à chanter ensemble, Arthur et Mareva ont construit une relation qui a parfois dû résister aux remous publics. Leur histoire, qui a commencé après que la Miss France a quitté son compagnon de l’époque, le styliste Jean-Michel de Castelbajac, les a conduits au mariage le 3 août 2017 à Bora-Bora. Le couple a choisi de conserver l’intimité de la cérémonie et de rendre leur union publique plus tard.
La journaliste du magazine La Tribune Dimanche rapporte que la tension a parfois été telle que Mareva a «brisé la carapace» de son mari lors d’une lourde dispute. Selon le même article, elle l’a même «traité de conn***» — une phrase rapportée par nos confrères — illustrant la violence ponctuelle des échanges. Ces épisodes ne remettent pas en cause l’engagement de Mareva aux côtés d’Arthur, mais confirment la fragilité d’un couple exposé aux tourments publics.
Les combats d’Arthur et leurs répercussions familiales
Arthur a passé les deux dernières années à mener des combats qui l’ont miné physiquement et moralement. Il évoque des nuits blanches, une perte de poids d’environ dix kilos et une colère exprimée publiquement, notamment au micro de Franceinter. Il a en outre ciblé des personnalités comme Yannick Noah et critiqué d’anciens amis qui se seraient éloignés à la suite des polémiques.
Ces prises de position successives ont fini par empiéter sur la vie familiale. Malgré tout, Mareva est présentée comme son roc, une compagne engagée dans les mêmes batailles. Elle demeure aussi, rappelle l’article, une mère attentive et inquiète pour l’équilibre de leur foyer recomposé : Arthur est père de deux fils issus de relations antérieures et de Manava, leur fille commune.
Une protection policière et des choix personnels
Depuis les attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas contre Israël, la famille est placée sous surveillance policière renforcée. Le contexte de menace a modifié le quotidien du couple et renforcé la tension entourant leurs décisions publiques. Selon le récit, Arthur a refusé que le ministère de l’Intérieur impose une protection. Néanmoins, le ministère conserve un droit de regard sur les personnes qui composent l’équipe de sécurité désignée par l’animateur.
Cette nuance est importante : si Arthur a souhaité garder la maîtrise de ses choix, l’intervention des autorités illustre la réalité tangible de la menace ressentie. Elle montre aussi combien une exposition médiatique peut se conjuguer avec des contraintes de sécurité et des décisions familiales difficiles.
Dans son roman, l’animateur transforme ces épreuves en matière littéraire. L’ouvrage est présenté comme un témoignage personnel des deux années passées, ponctué d’aveux sur la peur, la colère et les ruptures dans les relations. Les éléments rapportés par la presse donnent à voir un homme marqué par des combats intenses et une femme aux côtés duquel il cherche à tenir l’équilibre.
Au fil des pages et des apparitions publiques, le portrait qui émerge est celui d’un couple public animé par des sentiments forts et parfois mis à l’épreuve par des événements extérieurs. Sans fard ni dramatisation gratuite, le récit d’Arthur, tel que relayé par La Tribune Dimanche et ses interventions médiatiques, laisse transparaître la difficulté de concilier vie intime et engagement public.
Les faits rapportés ici sont tirés des déclarations d’Arthur et des comptes rendus de la presse. Ils soulignent la complexité de la situation vécue par la famille et l’équilibre fragile entre rôle médiatique, sécurité et vie privée.


