Le 10 février 2023, la vie de Pierre Palmade a basculé. L’humoriste a été impliqué dans un violent accident de la route en Seine-et-Marne. Selon les éléments rendus publics, il conduisait sous l’emprise de stupéfiants et en état de récidive lorsqu’il a percuté un véhicule transportant une famille. Un enfant de six ans et la mère enceinte de huit mois ont été grièvement blessés ; la jeune femme a ensuite perdu son bébé. Mis en examen pour « blessures involontaires aggravées », Pierre Palmade a été condamné en novembre 2024 à cinq ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme. Sa peine a été aménagée en avril dernier et il a pu sortir de détention sous bracelet électronique.
L’accident, les charges et une précision juridique déterminante
Les faits, tels qu’exposés lors des procédures, ont conduit à des poursuites centrées sur les victimes vivantes au moment du drame : la mère, le père et l’enfant de six ans. Le bébé à naître n’ayant pas été porté vivant et viable au moment de l’accouchement, sa personnalité juridique n’a pas été retenue. De ce fait, Pierre Palmade n’a pas été mis en examen ni jugé pour « homicide involontaire aggravé » mais pour des « blessures involontaires » envers les personnes reconnues vivantes et viables.
Véronique Sanson, dans son intervention, a repris ce point de droit pour souligner l’ampleur de la perte : si le bébé avait « respiré une seule seconde » au moment de la naissance, sa personnalité juridique aurait pu être reconnue et l’affaire aurait pris un autre tour, potentiellement plus lourd sur le plan pénal.
La prise de parole de Véronique Sanson sur Sept à Huit
Ce dimanche 28 septembre, Véronique Sanson, invitée d’Audrey Crespo-Mara dans l’émission Sept à Huit sur TF1, a exprimé pour la première fois son jugement public sur le drame. Ancienne épouse de Pierre Palmade — ils ont été mariés de 1995 à 2001 — la chanteuse, jusque-là réservée, a dit son horreur face aux événements : « C’est épouvantable ce qu’il a fait. C’est vraiment… c’est d’un autre monde. »
Elle a également estimé que la condamnation prononcée était insuffisante : « Je trouve qu’il aurait pu avoir plus de condamnation quand même », a‑t‑elle lancé, ajoutant avec une pointe d’émotion : « Je me suis dit : C’est bien fait pour lui. » Ces phrases ont été diffusées en amont de la diffusion de son portrait sur la chaîne, accompagné d’une annonce officielle du magazine (tweet relayé : « Elle s’exprime, pour la première fois, sur le tragique accident… Véronique Sanson est « Le Portrait de la Semaine » d’@audrey_crespo, dimanche à 19h30 sur @TF1, et en replay sur @tf1plus. pic.twitter.com/9fCG5InGca »).
La chanteuse a insisté sur la dimension humaine de la perte, reconnaissant la mort du bébé à naître « comme celle d’un enfant » : « Un petit bébé qui meurt… La maman, qui jamais n’oubliera ça. » Cette lecture émotionnelle contraste avec la qualification juridique finalement retenue par les tribunaux, et explique en partie sa réprobation à l’égard de la peine prononcée.
Conséquences relationnelles et isolement public
Avant cette prise de parole, plusieurs personnalités avaient déjà pris leurs distances. Muriel Robin, amie proche de longue date, avait rapidement rompu les liens publics avec l’humoriste. Le témoignage de Véronique Sanson marque, pour sa part, la fin d’une posture d’indulgence ou de silence : l’artiste de 76 ans, qui était restée en termes amicaux avec son ex‑mari après leur divorce, dit aujourd’hui ne plus le soutenir.
La position de Véronique Sanson apporte une nouvelle dimension médiatique à une affaire déjà très suivie. Elle met en lumière non seulement la douleur des victimes, mais aussi les limites — et les débats — de la qualification pénale dans des drames impliquant des personnes à naître.
Le dossier reste sensible: les mots employés par les proches et les acteurs judiciaires rejoignent un questionnement plus large sur la responsabilité, la peine et la réparation des victimes. Les déclarations de la chanteuse, diffusées dans Sept à Huit ce dimanche, s’inscrivent dans ce contexte chargé, entre émotion personnelle et réflexion juridique.


