Harry Roselmack critique Léa Salamé après son premier 20h: question à Marion Cotillard relance le débat sur la frontière entre vie privée et information

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Le 15 septembre 2025, tout juste arrivée à la tête du journal télévisé de France 2, Léa Salamé a provoqué une vive réaction après une question posée à Marion Cotillard. L’actrice, dont la séparation avec Guillaume Canet a été rendue publique cet été, était invitée pour parler de son actualité. La séquence a été qualifiée de maladroite par une partie du public et de ses confrères.

Une question sur la vie privée qui fait débat

Interrogée sur sa rupture, Marion Cotillard a d’abord été sollicitée par Léa Salamé qui a explicitement évoqué « votre séparation après 18 ans de vie commune » et le fait que le couple « a fait le plus rêver les Français ». La journaliste a ensuite demandé, selon la retranscription de l’entretien : « Est‑ce que vous allez bien Marion Cotillard ? »

Visiblement gênée, l’actrice a répondu sobrement : « Merci, ça va », puis a retourné la question à son interlocutrice : « Et vous, vous allez bien ? » Léa Salamé a alors répondu « Ça va aussi ». Cette courte interaction a suffi à déclencher des critiques sur les réseaux et parmi des professionnels du métier.

Le regard d’un ancien présentateur du 20 heures

Invité des Buzz TV du Figaro le 26 septembre 2025, Harry Roselmack, lui‑même ancien présentateur du 20 heures de TF1, a été sollicité pour juger la séquence. Pour mémoire, Roselmack a remplacé Patrick Poivre d’Arvor en 2006 et a quitté le poste en 2011 pour laisser la place à Laurence Ferrari. Aujourd’hui, il officie dans Sept à huit sur TF1.

Questionné par Nicolas Vollaire sur la pertinence d’aborder la vie privée d’une invitée lors d’un journal télévisé, Harry Roselmack a répondu sans détour : « Non, je ne l’aurais pas fait parce que ce n’est pas le lieu de ce genre de questions et de ce genre de confessions de la part de l’invité. Le JT, c’est un exercice particulier et quel que soit le talent de celui qui l’incarne, il est quand même contraint par l’exercice. »

Il a ajouté que le public du 20 heures a « une attente » précise et que cette attente ne porte pas prioritairement sur les confidences privées d’une personnalité. Roselmack a toutefois nuancé sa critique en évoquant l’apprentissage nécessaire pour qui prend la tête d’un grand journal : « Quand une journaliste est aussi identifiée que Léa Salamé, avec encore une fois, tout le talent qu’elle peut avoir, toute la personnalité qu’elle peut avoir, et quand on la met dans un exercice comme le vingt heures, il peut y avoir quelque chose de forcément à faire. »

À la question de savoir si la même remarque aurait choqué dans le cadre d’un talk‑show, l’ancien présentateur a répondu : « Pas du tout. Là, c’était l’endroit. Je pense que c’est juste une question d’endroit. » Il a enfin souligné que cette « erreur » ne remet pas en cause les qualités de Léa Salamé ni sa capacité à tenir ce poste, mais qu’il lui fallait encore appréhender les limites de l’exercice.

La séquence a été reprise et commentée, notamment dans un extrait partagé par le compte Twitter du Figaro TV (lien fourni dans les émissions Buzz TV), qui a contribué à amplifier le débat public.

Enjeux et contexte pour la nouvelle présentatrice

Léa Salamé a succédé à Anne‑Sophie Lapix à la tête du 20 heures de France 2 après sa nomination quelques jours plus tôt. Sa prise de fonction intervient dans un contexte médiatique attentif, où chaque maladresse est rapidement scrutée. Le mélange entre la notoriété personnelle de la journaliste et l’exigence du format du journal télévisé crée une tension perceptible lors de ses premières apparitions.

Plusieurs confrères et consœurs ont réagi à la séquence, certains estimant que la question relevait d’une curiosité déplacée, d’autres rappelant que la frontière entre information et intimité reste parfois floue dans les interviews de personnalités. Harry Roselmack a résumé le point de vue de nombreux professionnels en parlant d’une nécessaire « mise en place » dans l’exercice du 20 heures.

Au‑delà du geste isolé, cet épisode illustre les difficultés rencontrées par une présentatrice identifiée pour imposer sa personnalité tout en respectant les codes d’un journal d’information. Il pose également la question du traitement, par les médias, des événements privés touchant des figures publiques.

Pour référence, l’intervention d’Harry Roselmack a été diffusée dans l’émission Buzz TV du Figaro le 26 septembre 2025. Un extrait de l’interview est accessible via le lien partagé initialement sur Twitter : https://t.co/STB9B9ISPE.

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