Depuis plusieurs semaines, Léa Salamé est au cœur de discussions après plusieurs erreurs en direct. Ce jeudi 25 septembre 2025, la journaliste, qui a succédé à Anne‑Sophie Lapix à la présentation du 20h de France 2, a de nouveau commis une confusion qui a fait réagir sur les réseaux sociaux.
La gaffe en direct
Invitée pour commenter la condamnation de Nicolas Sarkozy, Léa Salamé recevait Henri Guaino. Alors qu’une chroniqueuse lui rendait la parole, la journaliste s’est adressée par erreur à son interlocuteur en l’appelant « Claude Guéant, encore un mot sur cette condamnation ». Henri Guaino a aussitôt rectifié : « Ça tombe bien, ce n’est pas moi. » Léa Salamé s’est excusée sur le champ : « Henri Guaino, pardonnez‑moi. » L’échange, capté à l’antenne, a été repris et commenté sur la Toile.
La séquence a suscité des réactions mixtes : sourire chez les intervenants, moqueries et critiques chez certains internautes. Plusieurs commentaires ont également rappelé que la journaliste avait déjà commis d’autres lapsus ces dernières semaines.
Le contexte judiciaire évoqué à l’antenne
La confusion intervenait alors que France 2 traitait d’une actualité judiciaire majeure. Le 25 septembre 2025, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison ferme dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.
Au terme d’un long procès, l’ancien président a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs », tout en étant relaxé sur d’autres chefs d’inculpation, notamment la corruption directe et le recel de fonds publics. Selon BFMTV et Le Canard Enchaîné, une éventuelle incarcération pourrait intervenir, au plus tôt, le 13 octobre prochain. Cette perspective a alimenté les commentaires médiatiques et numériques.
Le rôle d’Henri Guaino et la précision utile
Henri Guaino était présent pour apporter son éclairage. Il a été conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy du 16 mai 2007 au 15 mai 2012. Claude Guéant, lui, est un ancien directeur de cabinet et a notamment été ministre de l’Intérieur. La proximité des noms et des parcours au sein de l’entourage de l’ancien chef de l’État explique l’erreur commise en direct, mais n’en atténue pas l’impact médiatique.
Antécédents et répercussions sur la Toile
Ce n’est pas la première fois récemment que Léa Salamé est prise en défaut. Le 22 septembre, elle a fait un lapsus au sujet de l’affaire Delphine Jubillar. Quelques semaines auparavant, elle avait été pointée du doigt après une question jugée maladroite adressée à Marion Cotillard, concernant son ressenti après sa rupture avec Guillaume Canet.
Sur les réseaux sociaux, certains internautes considèrent ces incidents comme des « boulettes » répétées, tandis que d’autres défendent la journaliste en soulignant la pression des éditions d’actualité et le rythme soutenu du direct. La séquence du 25 septembre a, en tout cas, été largement partagée. Un extrait résumant l’échange a circulé avec la légende : « Claude Guéant, encore un mot… – Ça tombe bien, ce n’est pas moi – Henri Guaino, pardonnez‑moi. Oups ! » et renvoie à une capture postée sur Twitter (pic.twitter.com/p6AOJomJpV).
Sans remettre en cause la qualité générale de son travail, ces incidents rappellent la fragilité du direct et la viralité immédiate des erreurs à l’ère des réseaux sociaux.


