Depuis plus de vingt ans au générique de Plus belle la vie, Cécilia Hornus n’a pourtant jamais posé définitivement ses valises à Marseille. Âgée de 61 ans, la comédienne explique dans un entretien accordé à Purepeople pourquoi elle a choisi de rester à Paris et d’effectuer des allers‑retours pour les tournages, plutôt que de s’installer dans la Cité phocéenne.
Une décision guidée par la prudence et la famille
« À un moment, je me suis dit que j’allais m’installer là‑bas », confie Cécilia Hornus, revenant sur une hésitation qui a pu la traverser au début de sa longue aventure dans le feuilleton. Mais elle a rapidement fait marche arrière, par précaution : « Mais en fait quand on commence à faire ce feuilleton, on n’est pas du tout sûrs que ça va durer le temps que ça va durer. » Cette incertitude initiale l’a poussée à privilégier une solution plus sûre, celle des déplacements réguliers entre Paris et Marseille.
La proximité avec ses proches a également pesé lourd dans son choix. « Toute ma famille est basée à Paris ou dans l’ouest de Paris. Je me suis beaucoup occupée aussi de mes parents qui sont décédés l’an dernier. Donc en vrai, pour moi, c’était une évidence de rester à Paris », explique-t‑elle. Malgré sa séparation avec le père de ses enfants, qui travaillait à Paris, ses enfants ont été scolarisés dans la capitale, et Cécilia Hornus n’a pas souhaité « tout bouleverser ». Ces éléments personnels ont contribué à maintenir son ancrage francilien, même si sa carrière la mène souvent dans le sud.
Un pied‑à‑terre marseillais et l’affection pour la ville
Si elle n’a jamais emménagé à Marseille, la comédienne tient toutefois à rassurer les habitants et les fans : elle se sent chez elle dans la ville dès qu’elle y revient. Le lien avec Marseille est ancien et concret. « De fait, j’ai quand même un pied marseillais puisque j’ai vécu en colocation chez des Marseillais, des amis très chers pendant 15 ans. Et puis là, ces dernières années, ils ont déménagé donc, je suis à l’hôtel », relate Cécilia Hornus.
Ces éléments montrent que son rapport à la ville n’est pas uniquement professionnel. Malgré l’absence d’un domicile permanent, elle a tissé des attaches locales et considère Marseille comme un lieu où elle peut se sentir chez elle lors des tournages. Depuis deux décennies, son personnage est associé à la série et à la ville qui l’a rendue populaire, une réalité qui la rapproche naturellement du public marseillais.
Un engagement professionnel maintenu malgré la distance
Le tournage d’un feuilleton quotidien exige une présence régulière et une logistique adaptée. Cécilia Hornus a choisi d’organiser sa vie autour de cette contrainte, acceptant les trajets fréquents entre Paris et Marseille pour concilier vie personnelle et obligations professionnelles. Cette méthode lui a permis de préserver ses liens familiaux tout en restant membre actif d’une série devenue un phénomène sur le petit écran.
Plus belle la vie, longtemps diffusée sur France 3 avant de rejoindre TF1, demeure le cadre principal de son activité télévisuelle. L’incertitude qui entourait initialement la longévité du feuilleton a conditionné des choix de vie prudents, qui se sont révélés durables une fois la série installée.
Une position claire, loin des rumeurs
Interrogée sur les raisons qui auraient pu la pousser à migrer vers le sud — climat, ambiance, ou inquiétudes liées à la ville —, Cécilia Hornus réfute implicitement ces hypothèses en rappelant des motifs concrets et personnels : la famille, les parents, la scolarité des enfants et la nécessité d’un rythme compatible avec sa vie privée.
En somme, l’actrice concilie depuis plus de vingt ans un engagement professionnel soutenu à Marseille avec des racines solidement ancrées à Paris. Son choix de ne pas déménager relève d’un arbitrage personnel, fondé sur la prudence et les responsabilités familiales, plutôt que d’un rejet de la cité phocéenne. Les fans peuvent donc la retrouver régulièrement à l’écran et, à chaque retour, constater qu’elle a su garder un rapport chaleureux avec la ville où se déroule la série.


