Une scène inattendue a ponctué la visite officielle d’Emmanuel Macron à New York : le président de la République a été brièvement immobilisé par les forces de police. La raison invoquée : le passage du convoi de Donald Trump, qui a contraint les autorités à suspendre la circulation le temps de l’opération sécuritaire, selon les éléments rapportés dans les médias.
Un arrêt bref, une situation décalée
D’après les informations relayées par Brut, l’immobilisation n’a duré que quelques minutes. Mais ces minutes ont suffi à créer un moment aussi cocasse qu’inédit pour un chef d’État en déplacement officiel dans la « ville qui ne dort jamais ». Plutôt que de se laisser gagner par l’agacement, Emmanuel Macron a choisi l’ironie : toujours selon Brut, il a décroché son téléphone pour appeler Donald Trump et plaisanter sur la situation.
La même source précise que « la situation s’est débloquée après quelques minutes, mais uniquement avec la possibilité de poursuivre à pied dans les rues de New York pendant 30 minutes ». Pendant ce laps de temps, le président — époux de Brigitte Macron — a profité de l’occasion pour échanger avec des passants et poser pour des photos.
La séquence a été filmée par le journaliste Rémy Buisine, ce qui a permis une large diffusion des images et alimenté les débats sur les réseaux sociaux.
Images partagées et réactions contrastées
La vidéo, reprise et partagée sur différents comptes, dont une publication via Instagram mentionnée par certains médias, a suscité des réactions très diverses. Pour certains internautes, la scène a un aspect bon enfant : un président qui se prête aux selfies et aux échanges avec des badauds lors d’un déplacement officiel.
D’autres, en revanche, ont manifesté une réelle inquiétude quant à la sécurité du chef de l’État. Parmi les commentaires recueillis, un internaute a écrit : « Un président bloqué, un président obligé de marcher, un passant qui donne un bisou sur le front du président. Rien ne va dans cette vidéo. Scène complètement lunaire. »
Un autre commentaire, plus virulent, lie l’incident à des considérations géopolitiques : « Quel courage ! Moi, perso si je me retrouvais bloqué après avoir reconnu la Palestine aux USA, j’éviterais de sortir dehors vu comment les balles se perdent facilement dans les cous là-bas ! »
Un troisième internaute étend la critique au protocole et à l’image des États-Unis vis-à-vis des représentants étrangers : « La question n’est pas E.Macron spécifiquement, mais plutôt comment Trump et les USA accueillent les représentants des différents pays. Et ici, c’est par le rabaissement et l’humiliation : on est vraiment face au Roi qui défile en premier, et ensuite le reste du monde suit sagement. Cela confirme ce que l’on sait déjà sur la conception du pouvoir par Trump : c’est un autocrate qui méprise tout, sauf ses intérêts et l’argent. »
Ces messages illustrent l’éventail des interprétations possibles face à une même séquence — entre humour, étonnement et préoccupations sur la sécurité et le protocole.
Ce que l’on sait et ce qui reste incertain
Les faits rapportés sont circonscrits : une immobilisation temporaire liée au passage d’un autre convoi officiel, une réponse humoristique attribuée à Emmanuel Macron selon Brut, une résolution qui a permis de continuer à pied pendant 30 minutes, et des images filmées par Rémy Buisine. Ces éléments ont été relayés publiquement et largement partagés.
En revanche, certains aspects demeurent peu documentés dans les sources disponibles : la chronologie précise de l’événement, les modalités exactes du dispositif de sécurité ce jour-là, ou encore la teneur complète de l’échange téléphonique entre les deux hommes. Sur ces points, les comptes rendus publics se limitent à des résumés et des témoignages visuels.
Quoi qu’il en soit, cet épisode a placé Emmanuel Macron au cœur d’une courte scène urbaine qui a retenu l’attention des passants, des médias et des internautes. À New York, une pause imposée par la sécurité s’est muée en séquence médiatique, entre légèreté et interrogation sur les coulisses d’un protocole international.
