Depuis 1998, le « Mag de la Santé » occupe une place régulière dans la grille de France 5. Présenté au fil des ans par des visages connus du public, dont Michel Cymès, Marina Carrère d’Encausse et Benoît Thévenet, le magazine a évolué sous différentes formes et appellations. En 2023, la présentation a été reprise par Jimmy Mohamed, médecin très présent dans les médias, âgé de 38 ans, qui anime désormais le rendez‑vous entouré d’une équipe de chroniqueurs.

Une recrue annoncée et un communiqué officiel

À la rentrée, la production avait annoncé l’arrivée d’une nouvelle figure dans cette équipe : Estelle Lefébure. France Télévisions avait publié un communiqué pour présenter cette chronique dédiée « aux femmes de plus de 50 ans ». Le texte précisait que, « sans tabou, elle abordera la sexualité, le sport, la ménopause, la beauté, les relations sociales ». L’annonce semblait marquer une volonté d’élargir les thématiques du magazine vers des sujets ciblés et parfois peu traités à l’antenne.

Malgré cette communication officielle, la nouvelle chroniqueuse n’a finalement pas fait sa première apparition le 8 septembre, comme beaucoup s’y attendaient.

Un retrait annoncé : les raisons avancées

Selon une information publiée par Paris Match dans son édition du 18 septembre, Estelle Lefébure a décidé de renoncer à cette collaboration. Le magazine explique que la comédienne et ancienne mannequin, âgée de 59 ans, disposerait « d’un emploi du temps trop chargé pour lui permettre d’assurer une chronique quotidienne ». Cette justification met en avant le calendrier professionnel et personnel de la principale intéressée.

Le quotidien people rappelle que la carrière d’Estelle Lefébure est multiple : mannequin, comédienne et entrepreneure engagée. Elle a cofondé l’organisation environnementale Spera Mare, dont elle suit le fonctionnement. Ces engagements, combinés à d’autres projets, seraient à l’origine de son retrait.

Vie privée et parcours télé

Sur le plan familial, l’article de Paris Match note que la mère de famille est déjà grand‑mère d’un petit Harrison et vient d’accueillir deux autres petits‑fils : l’une de ses filles, Ilona, serait devenue mère pour la seconde fois, et Emma serait devenue maman pour la première fois. Ces informations familiales, rapportées par la presse, figurent parmi les éléments ayant été évoqués pour illustrer sa vie personnelle bien remplie.

Estelle Lefébure n’est pas une inconnue des plateaux télé. Dans les années 1990, elle a déjà occupé des rôles d’animatrice : en 1993, elle présentait une fois par mois Courants d’airs sur Canal+, émission où elle recommandait restaurants et instituts de beauté. Elle a également animé Samedi soir chez Estelle sur France 2 et One‑to‑One with Estelle sur Surf Channel. Son expérience médiatique rend crédible l’idée d’un partenariat avec un magazine de santé grand public, d’autant que son profil touche autant à l’image qu’à la sensibilisation sur des sujets de société.

Contexte et vérifications

Les informations concernant l’annonce initiale proviennent d’un communiqué de France Télévisions. Le retrait d’Estelle Lefébure est quant à lui relayé par Paris Match (édition du 18 septembre), qui évoque le motif d’un emploi du temps incompatible avec une chronique quotidienne. À ce stade, aucun autre détail public n’a été diffusé par la production du « Mag de la Santé » ni par la principale intéressée pour préciser d’éventuels projets alternatifs ou une participation ponctuelle à l’émission.

Si la nouvelle n’entraîne pas de bouleversement majeur de la grille, elle illustre néanmoins la difficulté de concilier engagements médiatiques fréquents et vies personnelles et associatives chargées. Le format du « Mag de la Santé » repose sur une équipe stable de chroniqueurs, et l’absence d’Estelle Lefébure conforte l’idée que de telles collaborations demandent une disponibilité quotidienne que tous les candidats ne peuvent garantir.

En attendant, le programme poursuit sa saison autour de Jimmy Mohamed et de ses chroniqueurs habituels, tandis que la production pourra, si elle le souhaite, proposer d’autres visages pour cette chronique destinée aux femmes de plus de 50 ans.