Marguerite n’a pas remporté l’édition 2025 de la Star Academy, remportée par Marine, mais l’émission a servi de véritable rampe de lancement à sa carrière. Malgré sa défaite télévisée, la jeune artiste connaît un succès notable en streaming : son titre « Les filles, les meufs » cumule plus de 17 millions d’écoutes sur Spotify, selon nos confrères de Purecharts. Cette exposition lui a permis d’asseoir sa notoriété et d’installer une vraie présence dans le paysage musical français.
Le titre qui déclenche un basculement personnel
« Les filles, les meufs » n’a pas seulement amplifié la visibilité de Marguerite : il a aussi eu un impact intime et inattendu sur sa vie. Interrogée par Têtu, la chanteuse confie : « Je voulais initialement explorer mon rapport aux deux genres. C’est seulement quand le morceau est sorti que j’ai réalisé que j’avais fait mon coming out à tout le monde ! ».
Elle précise que certains de ses proches n’étaient pas informés de son orientation avant la sortie du titre : « Je n’ai jamais voulu en faire un événement, c’est sans doute générationnel. Petite, je disais déjà que je ne savais pas si j’allais me marier avec un garçon ou une fille. C’était déjà là, très simplement ».
Ce basculement public intervient alors que Marguerite se prépare à lancer son premier EP. Annoncé pour le 26 septembre, ce projet comprendra six morceaux. L’artiste admet ressentir la pression liée à cette première sortie officielle : « C’est plus de pression, puisque ce sont ma musique, mes textes, mon intimité », confie-t-elle à Têtu.
Gérer la notoriété : des débuts compliqués en tournée
La popularité soudaine n’a pas été facile à encaisser pour Marguerite. Toujours dans Têtu, elle revient sur la période de la tournée de la Star Academy, lors de laquelle l’afflux d’attention l’a dépassée. « Après l’émission, je n’ai pas compris l’engouement autour de moi. Pendant la tournée Star Ac, je prenais régulièrement des fleurs de Bach [un élixir floral, ndlr] car je faisais des crises d’angoisse », explique-t-elle, évoquant un « trop-plein d’émotions ».
Ces confidences s’inscrivent dans un constat partagé par d’autres candidats de la même promotion. Purecharts rappelle que Maïa, également repérée lors de la même saison, décrivait la tournée comme un « marathon » : « Quand je sors d’un concert de trois jours avec des doublettes, j’ai des courbatures. On est un peu fatigués forcément… C’est un marathon ! ». Ebony, autre participante, témoignait de la cadence effrénée : « Il y a à peine 30 minutes de pause entre les deux, et on enchaîne direct avec les rencontres. Le soir, on a qu’une hâte : se coucher ! ».
Ces retours illustrent les exigences physiques et émotionnelles d’une tournée télévisée, pointant la difficulté pour de jeunes artistes de concilier exposition médiatique et équilibre personnel.
Un premier EP scruté par le public
L’attente autour du premier EP de Marguerite témoigne de son rayonnement actuel. Avec un single déjà très écouté, l’ex-candidate arrive en terrain favorable, mais confronte aussi son art à l’exigence du public. Le projet du 26 septembre sera un premier bilan artistique officiel, composé de six titres que l’artiste présente comme porteurs de sa musique et de son intimité.
Face à cette échéance, Marguerite semble consciente des enjeux. Elle admet la responsabilité et la vulnérabilité associées à la mise en lumière de ses textes et de son univers. Ces éléments devraient être au centre des retours critiques et de l’accueil des fans.
Le parcours de Marguerite, de la Star Academy aux millions d’écoutes en streaming, illustre le pouvoir des télécrochets comme vitrine, mais aussi la fragilité que peut engendrer une notoriété soudaine. Reste à voir comment la jeune chanteuse transformera cet élan en trajectoire durable après la sortie de son EP.


