Ce mercredi 17 septembre 2025, Paul Belmondo était l’invité de Télématin sur France 2. L’ancien pilote automobile, aujourd’hui écrivain et chroniqueur, a livré un témoignage intime sur sa mère, Élodie Constantin, décédée « il y a un an », et sur la vie au sein de la célèbre famille Belmondo. Entre tendresse et anecdotes, l’entretien a offert un portrait discret mais touchant d’une femme restée longtemps dans l’ombre du grand public.
Un témoignage sobre et chaleureux
Interpellé par la journaliste qui reconnaissait qu’« on la connaissait moins que votre papa évidemment », Paul Belmondo a répondu avec la pudeur qui le caractérise. « Elle était attentionnée, comme toutes les mamans. Elle faisait partie de cette génération de femmes d’après-guerre, très modernes, très ouvertes », a-t-il expliqué. Sa parole, mesurée, a souligné un équilibre entre présence maternelle et liberté accordée à l’enfant.
Paul a insisté sur ce don de liberté : « Elle m’a laissé une liberté incroyable, tout en étant très présente. Je lui suis totalement reconnaissant, j’ai pu faire tout ce que je voulais, elle ne m’a jamais mis de barrières. » Ces lignes prononcées à l’antenne ont mis en lumière une relation fondée sur la confiance, loin des représentations stéréotypées d’un foyer encadrant strictement la trajectoire d’un fils de star.
Portrait d’une mère libre et artistique
Le témoignage a également rappelé un aspect moins connu d’Élodie Constantin : sa carrière artistique. « Ma mère était danseuse de Be-Bop. Elle dansait notamment pour Jean‑Pierre Cassel. Elle faisait partie de cette génération libre et créative », a raconté Paul. Ce rappel des années 1950, et du milieu bouillonnant de Saint‑Germain‑des‑Prés, dessine le portrait d’une femme tournée vers la modernité et les arts.
En évoquant la rencontre de ses parents, Paul a décrit un contexte culturel foisonnant où la danse, la musique et le cinéma se croisaient. La précision — qu’elle dansait pour Jean‑Pierre Cassel — apporte une note de glamour discret à ce souvenir familial. Le récit ne prétend pas à l’exhaustivité biographique, mais il offre une image d’Élodie comme figure à la fois sensible et indépendante.
Souvenirs de table et hommage à un oncle fidèle
L’émission a alterné émotion et légèreté, notamment lorsque Paul a parlé d’un autre proche, son oncle, présenté comme régisseur pendant de nombreuses années et récemment disparu. « Ils étaient inséparables avec mon père. Ils ont traversé la guerre ensemble, ce qui n’est pas rien. Et même après la carrière de mon père, ils déjeunaient tous les jours ensemble », a-t-il confié.
Pour détendre l’atmosphère, Paul a glissé une image du quotidien familial : « C’était un peu le Muppet Show à table, parfois. » Cette formule, prononcée avec affection, traduit l’idée d’un foyer vivant, bruyant et généreux, où la dramaturgie et l’humour cohabitaient naturellement. Elle éclaire aussi la personnalité paternelle — celle de Jean‑Paul Belmondo — et la place des proches autour de lui.
Au fil de l’entretien, se dessine une famille soudée, marquée par des liens anciens et des routines réconfortantes. Le souvenir de l’oncle et l’évocation de la mère se mêlent pour restituer une intimité partagée, loin des artifices médiatiques, même si la notoriété familiale en a souvent fait une vitrine.
Cette apparition télévisée a été l’occasion pour Paul Belmondo de rendre hommage à une femme discrète mais déterminante dans sa vie. Sans chercher la dramatisation, il a offert une partition faite de reconnaissance, d’anecdotes et d’humour, rappelant que la célébrité n’efface pas la proximité des relations familiales.
L’échange a duré le temps d’une matinée télé, mais il a permis au public d’entrevoir une facette moins exposée de la famille Belmondo : des liens forts, des trajectoires artistiques partagées, et une mémoire familiale transmise avec pudeur. Pour ceux qui suivent la saga d’une dynastie du cinéma français, ces confidences constituent un moment de douceur et de vérité intime.


