Le monde du cinéma pleure une figure majeure. Le 16 septembre 2025, Robert Redford est décédé « dans son sommeil » à l’âge de 89 ans, alors qu’il se trouvait chez lui. Les causes exactes de sa mort n’ont pas été révélées pour l’instant. La disparition de l’acteur-réalisateur et producteur américain rappelle l’empreinte considérable qu’il laisse derrière lui, tant comme interprète que comme homme de cinéma engagé.
Une carrière marquée par des œuvres emblématiques
Tout au long de sa carrière, Robert Redford a participé à des films devenus des classiques. Parmi eux, Les Hommes du Président (All the President’s Men) d’Alan J. Pakula, sorti en 1976, reste l’un des titres les plus cités. Son parcours a traversé les grandes époques d’Hollywood et l’a amené à côtoyer des dirigeants, des créateurs et des publics du monde entier.
Au-delà de ses rôles à l’écran, Redford a aussi marqué le cinéma par son engagement pour la création et la découverte de nouveaux talents, notamment à travers le Sundance Film Festival, qu’il a cofondé. L’annonce de sa mort ravive la mémoire d’un artiste pour qui le cinéma n’était pas seulement un métier, mais un lieu de rencontre et de renouvellement.
Distinction à l’Élysée et souvenirs avec Nicolas Sarkozy
Parmi les rencontres diplomatiques et politiques qui ont jalonné sa vie, celle avec la France tient une place particulière. En 2010, Robert Redford a été invité à l’Élysée par le président Nicolas Sarkozy pour recevoir la Légion d’honneur, une décoration accordée à l’occasion de ses 50 ans de carrière. Ce geste symbolique témoignait de la reconnaissance internationale de son œuvre.
Interrogé en 2015 sur France 5 dans l’émission C à vous, Redford est revenu sur ce moment et n’avait pas tari d’éloges sur l’ex-chef de l’État : « C’était génial. J’étais très content de le rencontrer. C’est quelqu’un de très dynamique. C’était très particulier pour moi car, il y a des années de cela, j’étais étudiant en France et je n’avais pas d’argent. Puis, plusieurs années après, être là et recevoir la Légion d’honneur, c’est un beau destin. » Ces mots, prononcés lors de l’entretien diffusé en 2015, soulignent l’émotion d’un artiste face à une reconnaissance rétrospective.
La remarque sur François Hollande et « l’affaire du scooter »
Lors du même entretien en 2015, le journaliste a demandé à Robert Redford ce qu’il pensait du président alors en exercice, François Hollande. L’acteur a répondu avec son humour pince-sans-rire : « Je ne sais rien de lui. Je sais simplement qu’il a un scooter italien. Je crois que ça a bouleversé les Français. »
Cette allusion renvoie à l’épisode médiatique dit « de l’affaire du scooter » en 2014. À l’époque, le magazine Closer avait publié des photographies montrant François Hollande au guidon d’un Piaggio MP3 gris 125 cm3, quittant le palais de l’Élysée pour rejoindre Julie Gayet, croissants à la main. Ces images avaient alors provoqué un fort retentissement dans la presse et entraîné la rupture du couple présidentiel avec Valérie Trierweiler, journaliste. Valérie Trierweiler est depuis devenue sociétaire de l’émission Les Grosses Têtes, animée par Laurent Ruquier sur RTL.
La chaîne France 5 a d’ailleurs partagé un extrait de l’interview sur Twitter, illustrant l’anecdote et l’humour de Redford : https://t.co/df2aMNfTMt
Un héritage qui dépasse la simple image
Robert Redford laisse une filmographie riche et des engagements qui ont modelé le paysage cinématographique contemporain. Sa disparition relance les hommages et les rétrospectives, tant en France qu’à l’étranger. À ce stade, les informations publiquement disponibles restent prudentes sur les circonstances exactes de sa mort ; la mention d’un décès « dans son sommeil » a été rapportée au moment de l’annonce.
Au fil des décennies, Redford a su mêler succès populaires et choix artistiques exigeants. Les réactions des professionnels du cinéma et du public seront scrutées dans les prochains jours, tandis que festivals, institutions et médias dresseront le bilan d’une carrière exemplaire.


