Invitée depuis trois ans par Yann Barthès, Faustine Bollaert s’est enfin rendue sur le plateau de Quotidien pour « la première fois », le 15 septembre 2025. L’animatrice, habituée des plateaux et des formats variés, a admis être plus tendue en tant qu’invitée qu’à l’habitude lorsqu’elle tient la barre d’une émission.
Un premier passage très attendu
Arrivée sur TMC, Faustine Bollaert n’a pas caché son trac : « je suis assez angoissée. Je suis plus stressée là que quand je dois faire un prime sur France 2 ou autre. D’ailleurs j’ai demandé une oreillette quand je suis arrivée ! » Cette confidence situe le ton d’une intervention où la star du service public, pourtant rodée, se montrait vulnérable et sincère.
Le public la connaît pour plusieurs rendez-vous réguliers. Sur France 2, elle présente « Ça commence aujourd’hui » et « Prodiges », et sur France 3 elle anime « La boîte à secrets ». Elle est également à l’antenne sur RTL avec « Un jour une vie », et sur les plateformes numériques avec « Safe Zone » sur Slash et YouTube. Enfin, elle prendra prochainement les commandes de « Les enfants de la télé », succédant à Laurence Boccolini, un changement de direction déjà commenté dans les médias.
Une énergie de workaholic assumée
Interrogée par Yann Barthès sur sa capacité à dire non, Faustine Bollaert a livré une réponse franche et assumée : « J’adore ce que je fais, je suis un peu une boulimique de travail et ce qu’on me propose en plus correspond exactement à ce que j’aime faire ». Elle a ajouté : « Donc, proposez-moi des trucs que je n’aime pas et je dirai non mais là, tout s’emboîte très bien. »
La relation entre propositions professionnelles et affinités personnelles semble primordiale pour l’animatrice, qui revendique la cohérence entre ses projets et ce qu’elle est. Elle a par ailleurs évoqué sa récente séparation de Maxime Chattam, précisant : « Mais on me propose aujourd’hui des choses qui collent à ce que je suis donc ça me ressemble et je suis hyperheureuse ». Cette phrase traduit une volonté de se concentrer sur un travail construit et en accord avec son identité publique et personnelle.
Humour et piques lors de l’échange avec Barthès
Yann Barthès a tenté d’orienter l’entretien vers la dimension psychologique de son métier, soulignant le rapport que Faustine entretient avec son public. Sa remarque, qui suggérait qu’une part de la motivation d’une animatrice pouvait être la recherche de l’affection du public, n’est pas passée inaperçue.
La réponse de Faustine Bollaert, vive et teintée d’humour, a immédiatement retourné la tentative de provocation : « vous n’allez pas me dire le contraire ? » Puis, sur un ton taquin, elle a lancé une observation à l’adresse de l’animateur : « Oh, vous, êtes aimé du plus grand nombre, je ne suis pas sûre parfois ! » accompagnée d’une grimace. Ce moment de complicité piquante a détendu l’atmosphère tout en soulignant le sens de la répartie de l’invitée.
L’échange a mis en lumière la relation complexe entre célébrité, exigence de performance et besoin de reconnaissance publique. À la fois émotive et combative, Faustine Bollaert a montré qu’elle maîtrise son image tout en acceptant d’en dévoiler quelques failles.
En somme, ce premier passage sur Quotidien — bien que programmé depuis plusieurs années — a permis à l’animatrice de se présenter sous un jour à la fois professionnel et très humain : une présentatrice très occupée, confiante dans le choix de ses projets, mais consciente des tensions que génère l’exposition médiatique.
