Depuis la publication d’une enquête dans le magazine Elle en avril 2025, le chef Jean Imbert se retrouve au centre d’une vague d’accusations. Plusieurs de ses anciennes compagnes ont pris la parole publiquement pour dénoncer des comportements qu’elles qualifient de toxiques. Les témoignages, relayés par la presse et les réseaux sociaux, ont relancé le débat autour de l’attitude du chef et de la responsabilité des milieux qui l’entourent.
Les accusations et les témoignages
Parmi les plaignantes, l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld affirme avoir été victime d’un acte violent : elle a expliqué qu’« il lui a cassé le nez en lui mettant un coup de tête ». Ce récit, partagé dans le cadre de l’enquête initiale, a été largement relayé.
Un autre témoignage a été porté par Lila Salet, aujourd’hui agent immobilier et ancienne actrice. Elle accuse Jean Imbert de l’avoir « séquestrée », de lui avoir donné des baffes et d’avoir détruit la porte de son appartement « de ses mains ». Selon le récit publié, ces faits seraient anciens mais suffisamment graves pour qu’elle décide de porter plainte à Versailles.
La plainte déposée par Lila Salet a été confirmée dans les comptes rendus médiatiques, précisant que la procédure judiciaire est en cours. Dans l’attente du travail de la justice, les concernées ont choisi de s’exprimer publiquement, dénonçant non seulement les faits allégués mais aussi le silence qu’elles perçoivent autour d’eux.
Le silence du milieu et la mise en retrait du chef
Depuis l’éclatement de l’affaire, les marques et établissements associés au nom de Jean Imbert sont restés majoritairement silencieux, selon les informations disponibles. Le chef est lié à plusieurs adresses prestigieuses : à Paris (chez Monsieur Dior), à Cannes (à l’hôtel Martinez), en Polynésie (au restaurant The Brando, à Tetiaroa), à bord de l’Orient Express, dans les Caraïbes (au Cheval Blanc, à Saint-Barthélémy) et aux Émirats (The Lana à Dubaï).
Face à la montée des polémiques et afin de « ne pas faire porter ses tourments » à ses équipes, Jean Imbert a annoncé le 27 août 2025 qu’il se mettait en retrait pour toute la durée de l’enquête. Cette décision a été interprétée par certains observateurs comme une volonté de préserver ses collaborateurs et ses établissements, tandis que d’autres l’ont perçue comme une réponse insuffisante aux accusations portées.
Le critique gastronomique Gilles Pudlowski a salué ce choix dans une chronique publiée sur son site, intitulée « Jean Imbert, tête haute dans la tourmente ». Il y écrivait notamment : « Le dossier a continué de s’épaissir pendant l’été, contribuant au malaise et à une omerta pesante ». Il ajoutait que, « avec discernement et le souhait de ‘ne pas en faire pâtir ses collaborateurs’, Jean Imbert a pris la décision se mettre en retrait de ses affaires ». Cette chronique a toutefois disparu de la Toile après une réaction virulente de Lila Salet sur Instagram.
Très active sur son compte, Lila Salet a ciblé le journaliste, lançant un tacle sans détour : « C’est bien, la honte ne vous étouffe pas ». Son message a contribué à relancer la discussion sur la responsabilité des médias et des figures publiques lorsqu’ils commentent des affaires de violence présumée.
Une enquête en cours, des questions persistent
Alors que la procédure judiciaire suit son cours, plusieurs questions restent en suspens. Les témoignages publiés portent sur des faits anciens pour certains, et les plaignantes ont choisi la voie judiciaire pour obtenir des réponses. Le retrait annoncé par Jean Imbert vise à éviter des répercussions sur son personnel et ses établissements, mais il n’absout pas les interrogations soulevées par les récits des anciennes compagnes.
Le dossier continue d’alimenter les débats publics sur la manière dont le monde de la restauration et les sphères médiatiques gèrent les accusations portées contre des personnalités. Les investigations en cours devront permettre d’établir les faits de manière contradictoire et impartiale. En attendant, l’affaire reste suivie de près par la presse people et par les intéressés, chacun attendant que la justice établisse la vérité.
