Léa Salamé au JT de France 2 : confrontation virulente avec Jean-Luc Mélenchon sur la dette publique (3 000–3 300 Md) et réactions virales

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Le face-à-face a tourné à la confrontation lors du 20 heures du 8 septembre 2025. Léa Salamé, qui succède à Anne‑Sophie Lapix à la présentation du journal, a multiplié les relances auprès de Jean‑Luc Mélenchon sur la question de la dette publique : « Il n’y a pas de problème de dette en France ? » Cette répétition a déclenché une intervention vive et des échanges tendus entre la journaliste et le patron des Insoumis.

Un échange musclé autour des chiffres

Jean‑Luc Mélenchon a battu en brèche la manière dont la dette a été évoquée à l’antenne. Confronté au chiffre de « 3 000 milliards » avancé par la présentatrice, il a réagi ainsi : « Vous voyez, là, vous faites le répondeur automatique, Madame ». Il a ensuite détaillé son argumentaire en faisant passer le montant à « 3 300 milliards » et en insistant sur l’importance des recettes futures : « Non, ce n’est pas la somme qui compte, ce sont les recettes que vous avez et le poids de la charge de la dette. 3 300 milliards, sur la période pendant laquelle il va falloir rembourser, il y aura des revenus. De la production, des impôts, etc. Eh bien c’est sur huit ans. Et sur ces huit ans, cette dette représente 13% de ce qui va être récolté. »

Poursuivant son explication, l’homme politique a souligné que, selon lui, la charge effective de la dette dans le budget restait limitée : « Aujourd’hui, la charge de la dette dans le budget, qui est la seule réalité matérielle de la dette, elle représente 2% de la richesse produite, c’est‑à‑dire un point de moins qu’il y a un an et demi. »

Léa Salamé a tenté de revenir sur les conséquences pratiques de cet état de fait, notamment le risque d’une dégradation de la note française par les agences de notation et l’éventualité d’un coût d’emprunt plus élevé pour la France. Mélenchon a répondu en relativisant : « Ça, c’est à prouver. La dernière fois qu’on a emprunté de l’argent, c’était jeudi dernier, et on a eu 235 fois plus que ce qu’on demandait. Alors, il faut un peu arrêter avec la catastrophe », ajoutant : « c’est quand même invraisemblable qu’une agence décide de comment se porte un pays ». Ces chiffres et tournures ont animé l’échange et provoqué plusieurs coupures du fil de la discussion.

Contexte politique et répliques

L’entretien s’est déroulé dans un contexte politique tendu. Le même jour, le Premier ministre François Bayrou a échoué à obtenir la confiance de l’Assemblée nationale. Jean‑Luc Mélenchon a relié cet événement à la question de la notation : « si la notation de la France continue à descendre (…) vous direz merci à monsieur Bayrou ». Cette réplique a renforcé le ton polémique de l’intervention.

Pour maintenir le fil de l’interview, Léa Salamé a rappelé à l’ordre l’invité en notant, sur un ton ferme : « Jean‑Luc Mélenchon, ça fait cinq minutes que je vous pose des questions, et vous ne m’avez toujours pas dit : ‘Moi ce que je veux, c’est destituer le président de la République’ ». Elle a ajouté que la destitution semblait être la solution qu’on lui attribuait et que cela ne passerait pas.

Mélenchon, visiblement agacé par l’interruption et par la contrainte du format, a demandé du temps pour développer sa démonstration : « J’y viens, mais laissez‑moi le temps de vous expliquer au fur et à mesure ». Il a conclu sa défense en lançant : « Voilà. Donc je sais tout très bien, vous faites les questions, les réponses… Je ne vous ai pas répondu comme vous attendiez. Ayez la patience de supporter qu’on pense en plus de 140 signes ». L’échange a alterné explications longues et coups d’éclat, au grand dam de la chronométrie médiatique.

Réactions et diffusion

Plusieurs extraits de cet entretien ont circulé sur les réseaux sociaux, accompagnés de commentaires et de captations vidéo. Deux tweets relayant des séquences de l’échange figuraient avec l’article source : https://twitter.com/intent/tweet?text=ZS1beWJyl7 et https://twitter.com/intent/tweet?text=fVPmuA8ku3 (liens fournis tels quels dans le texte d’origine). Ces publications témoignent de l’impact immédiat de la séquence et de son caractère clivant.

Entre le rappel de chiffres, les accusations et la volonté de contextualiser la dette dans la durée, l’entretien du 8 septembre 2025 a illustré une fois encore la polarisation du débat public. Les réfutations croisées et le ton parfois haut ont marqué la première grande confrontation publique de Léa Salamé à la présentation du 20 heures, face à un invité qui n’a pas hésité à bousculer la journaliste pour défendre sa ligne.

Society News

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