Le troisième épisode de la nouvelle saison de L’amour est dans le pré diffusé sur M6 a dominé les audiences le 8 septembre, réunissant 3 562 000 téléspectateurs pour une part d’audience de 18,8 %. Cette saison revêt une saveur particulière : l’émission souffle ses vingt bougies et poursuit, depuis deux décennies, sa mission de mettre en relation des agricultrices et agriculteurs avec des prétendants venus de toute la France, sous l’œil de Karine Le Marchand. Plusieurs couples formés au fil des saisons se sont mariés ou ont fondé une famille ; reste à voir ce que réservera l’édition en cours pour les quinze candidats âgés de 26 à 67 ans engagés dans l’aventure cette année.
Des profils variés sous les projecteurs
Parmi les participants présentés lors de cet épisode figurent des profils contrastés. Gilles est cité comme céréalier en Normandie. Célia, 30 ans, se dévoile comme éleveuse de chevaux en Occitanie. Géraldine, 49 ans, partage deux activités : elle élève des alpagas et tient une pension pour chevaux dans la Sarthe. Ces portraits rappellent l’éclectisme des métiers et des territoires représentés chaque saison, ainsi que l’ambition du programme de créer des rencontres inattendues entre vies rurales et sentiments.
Une lettre qui fait monter la température
La séquence la plus commentée de l’épisode concerne la lecture d’une lettre rédigée par l’un des prétendants de Géraldine, Yannick. Face à la caméra et à la ferme, Karine Le Marchand a lu plusieurs passages sans filtre. Dans ce courrier, Yannick écrit notamment : « J’ai une très grande libido, j’aime faire l’amour à toute heure à tout moment ». Cette franchise a provoqué la surprise de l’animatrice, amenée à lâcher : « Mais Yannick, on n’aurait pas dit ! »
La lecture s’est poursuivie par une autre phrase explicite attribuée au prétendant : « Je suis très actif et très doué… ». La réaction de Karine, un « Incroyable ! » spontané accompagné d’un geste de la main vers la bouche, a ponctué un moment de télévision à la fois décalé et révélateur des codes du programme, où l’humour et la gêne se mêlent souvent.
Sur le plateau, la rencontre entre Géraldine et ses prétendants a permis de briser la glace. Les échanges en face à face ont évolué vers des gestes simples et chaleureux : la candidate et l’un de ses hommes se sont pris naturellement par la main. À l’issue de cette première rencontre, Géraldine a invité Yannick et un autre postulant, Jérôme, à venir passer quelques jours chez elle, offre qui marque la volonté de prolonger les discussions en dehors du cadre strictement formel des lettres.
Entre fougue et stratégie : Yannick a-t-il une longueur d’avance ?
La lecture publique de confidences intimes et l’attitude confiante de Yannick ont suscité des interrogations parmi les téléspectateurs : ce ton direct peut-il constituer un atout ? En l’état, rien ne permet de conclure qu’il ait définitivement pris l’avantage. Les réactions de Géraldine à la franchise de Yannick semblent mitigées mais suffisamment curieuses pour l’inviter à approfondir la relation.
L’émission repose, depuis ses débuts, sur cet équilibre fragile entre séduction affichée et découverte progressive de la personnalité. Une lettre audacieuse peut attirer l’attention, mais la suite des rencontres reste déterminante pour la construction d’un lien durable. Les invitations à prolonger les échanges au sein de la ferme sont souvent le véritable test : elles confrontent les candidats à la réalité du quotidien agricole et aux affinités de longue durée.
Le déroulé complet de la saison, l’issue des séjours à la ferme et les réactions ultérieures des protagonistes permettront d’évaluer si la sincérité crue de Yannick se transformera en complicité réelle, ou si elle se heurtera au temps et à la connaissance mutuelle. Pour l’instant, la séquence a surtout offert un moment de télévision mémorable et un nouvel épisode de la chronique des cœurs à la campagne, vingt ans après le lancement du programme.