Yann Barthès a repris les commandes de Quotidien sur TMC, comme à son habitude depuis septembre 2016. L’émission, qui a fait sa rentrée le 8 septembre, reste fidèle à sa formule en deux temps : une première partie consacrée à l’actualité brûlante, puis une seconde, plus légère, dédiée à la culture et aux invités.
Valérie Lemercier en promotion : humour et nouveaux personnages
Pour cette rentrée, Valérie Lemercier, 61 ans, était invitée autour de la table. La comédienne est venue présenter son nouveau spectacle, qui débutera le 15 octobre au théâtre Marigny, à Paris. Intitulé « La classe et la grosse connerie », le show promet, selon elle, un nouveau face-à-face avec des personnages inédits et « savoureux ».
Sur le plateau, l’échange a rapidement pris un tour espiègle. Maïa Mazaurette a cité un extrait du spectacle faisant intervenir « un veuf belge » qui confie à son fils l’histoire sexuelle de ses parents « avec énormément de détails ». Valérie Lemercier a alors évoqué un passage explicite du sketch, racontant que le personnage lance à son fils : « On voit bien que tu n’as jamais mangé la chatte à maman. Je l’aimais si fort. »
La réplique a déclenché un fou rire général parmi les invités et l’équipe du talk-show, illustrant la tonalité vacharde et décapante que la comédienne a souvent adoptée dans ses rôles. Tartes au second degré et provocation restent des marqueurs de son humour.
La « grossesse » démentie et la mise au point
Valérie Lemercier a aussi profité de son passage pour revenir sur une déclaration antérieure qui avait surpris. Le 19 mars dernier, elle avait annoncé « attendre [son] premier enfant à 61 ans, sans PMA, sans GPA et… sans relation sexuelle ». Ce propos avait alimenté la curiosité médiatique et suscité de nombreuses réactions.
Mercredi 8 septembre, elle a fait une mise au point en pointant l’origine de l’annonce : « La dernière fois, je vous avais annoncé un heureux événement. Alors, j’ai vérifié : je suis constipée depuis 5 mois. Je suis désolée. » La comédienne a précisé qu’elle avait reçu beaucoup de cadeaux, notamment de la layette, et qu’une maison de couture lui avait offert un chauffe‑biberon en argent.
« Je vais rendre (ou revendre) ce qui m’a été offert », a-t-elle ajouté, déclenchant une nouvelle fois l’hilarité sur le plateau. Sa confession joue sur le registre de la provocation et du burlesque, fidèle à l’image qu’elle cultive depuis ses débuts.
Admiratrice de Léna Situations et ton complice
Au-delà de la promotion de son spectacle et des gags, Valérie Lemercier a témoigné d’une vraie curiosité pour les nouveaux créateurs de contenu. Elle a confié être « fan de Léna », se déclarant admirative de la manière dont la jeune influenceuse « communique » et « parle très bien anglais ». « J’adore ses vlogs, je la suis beaucoup », a-t-elle dit, soulignant un intérêt pour les formats numériques et la nouvelle scène culturelle.
Sur Quotidien, l’entretien a illustré la porosité entre les générations : une star du cinéma et du théâtre qui se montre intéressée par les créatrices de la génération web. L’alliance du ton piquant et de la sincérité a permis à l’émission de mêler promotion, humour et petites confessions personnelles.
Cette rentrée confirme, une fois encore, l’efficacité de la mécanique de Quotidien : information suivie d’une veine plus légère, où les invités peuvent surprendre, provoquer et rire, le tout devant un public avide de moments à la fois intimes et jubilatoires.
