À 41 ans, Laura Smet fait son retour à la télévision dans la série Surface, où elle apparaît maquillée d’une importante cicatrice au visage. Fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye, l’actrice contraste ainsi la peau travaillée pour le tournage avec un visage beaucoup plus lisse au quotidien. Dans le podcast Fenêtre sur corps, produit par L’équipe, elle dévoile les habitudes qui, selon elle, entretiennent cette apparence plus douce hors plateau.
Son rituel bien-être
Laura Smet explique privilégier des solutions simples et durables pour rester en forme et préserver sa peau. Elle dit pratiquer le yoga régulièrement, une discipline qu’elle associe à un mieux-être global et à la gestion du stress lié au métier d’actrice.
Elle a également opéré des ruptures nettes avec certaines pratiques de sa jeunesse. « J’ai supprimé l’alcool, la cigarette et la viande de mon quotidien », confie-t-elle dans le podcast. Ces choix alimentaires et de mode de vie contribuent, selon elle, à une meilleure qualité de peau et à un regain d’énergie.
L’actrice ajoute qu’elle reçoit des massages et qu’elle compte sur ces soins pour dénouer tensions et fatigue. Elle évoque aussi la possibilité d’un entretien plus ponctuel du visage : « Je ne le fais pas encore, mais je pense que je le ferai un jour ! » dit-elle au sujet d’« une petite piqûre de temps en temps ». Pour elle, l’idée s’inscrit dans une logique de modernité : « Au contraire, ça fait partie de notre époque, donc autant le faire ! »
Réserves sur la chirurgie et rapport au corps
Si Laura Smet se montre ouverte aux injections temporaires, elle se déclare beaucoup plus réservée vis-à-vis de la chirurgie esthétique. Elle critique les visages trop figés observés autour d’elle : « Quand je vois des filles hyper figées, machin, j’ai l’impression qu’elles sont encore plus vieilles que ce qu’elles sont d’habitude. »
Sa conclusion est nette : « La chirurgie, là tout de suite, non. » Pour l’actrice, il s’agit d’une question d’équilibre entre entretien modéré et transformations profondes. Elle précise que sa réticence n’est pas seulement esthétique : il existe aussi, selon elle, un tabou et une forme de peur à toucher de façon radicale à son apparence.
Mère de Léo, Laura Smet explique que son rapport au corps a évolué avec le temps et les responsabilités. « Je suis un peu psychopathe avec mon corps. Pour moi c’est un outil de travail », affirme-t-elle. Cette posture s’inscrit dans une histoire personnelle marquée par des excès de jeunesse : elle se souvient avoir beaucoup fait la fête avec son corps à une époque.
Revenant sur ce passé, elle confie avoir opéré un virage : « À un moment j’ai pris conscience de comment on peut vivre beaucoup plus sereinement en ayant un mode de vie qui est plus adapté à mon métier, c’est-à-dire sain. » Ces nouvelles habitudes lui permettent, selon ses propres mots, d’aborder son travail avec plus de lucidité et de constance.
Entre lucidité et revendication
Laura Smet assume aussi un certain refus de la perfection lisse et figée. « La perfection, c’est très très très chiant », lâche-t-elle, rappelant que l’acceptation et l’authenticité comptent pour elle autant que l’entretien esthétique.
Dans son propos, se dessine une position nuancée : utiliser des outils cosmétiques quand ils servent un équilibre, refuser la chirurgie invasive qui dénature. Cette ligne évoque une approche pragmatique et personnelle de la beauté, fondée sur l’expérience et le métier.
En revenant à l’écran avec cette scène marquante dans Surface, Laura Smet rappelle aussi combien le maquillage et la mise en scène peuvent transformer une apparence. Hors tournage, ses choix de vie — yoga, arrêt de l’alcool et du tabac, séances de massage et alimentation modifiée — dessinent une routine de protection et d’entretien.
Sans exclure des gestes esthétiques ponctuels, elle affirme garder la main sur son corps et ses décisions. Ses propos dans Fenêtre sur corps offrent une lecture intime et directe de son rapport à l’image, entre exigence professionnelle et désir de rester fidèle à elle-même.