La Mostra de Venise, pour sa 82e édition, a de nouveau offert son lot d’élégance et d’audace. Sur le tapis rouge, acteurs, réalisateurs et scénaristes ont défilé devant les photographes et les caméras, certains choisissant des tenues volontairement osées — à l’image d’Adèle Exarchopoulos en robe noire au dos nu XXL — et d’autres privilégiant une sobriété estudiée. Le 5 septembre, c’est Léa Seydoux qui a attiré une attention particulière lors de la projection en compétition du film Silent Friend d’Ildikó Enyedi, présenté à la Mostra et annoncé en sortie française pour le 1er avril 2026.
Le look de Léa Seydoux sur le tapis rouge
Pour cette soirée en compétition, la comédienne française, âgée de 40 ans et mère de famille, a opté pour une tenue à la fois révélatrice et épurée. Elle portait un body noir très décolleté, signé Louis Vuitton, recouvert d’un tissu fluide évoquant une cape. Cette coupe laissait apparaître sa poitrine, ses bras ainsi que l’intégralité de ses jambes, soulignant une silhouette assumée et dramatique sur le tapis rouge.
Côté maquillage et coiffure, Léa Seydoux a choisi la sobriété. Très légèrement maquillée, la Parisienne arborait des cheveux légèrement ondulés, dans un esprit naturel qui contrebalançait l’audace de la tenue. En matière de bijoux, elle a limité ses accessoires à une seule pièce visible : un bracelet de diamants porté au poignet droit. Aucun collier ni boucles d’oreilles n’étaient notés sur les clichés de la soirée, renforçant l’impression d’un look centré sur la coupe et le drapé.
Une tenue remarquée — et commentée
Si la tenue de l’actrice a pour beaucoup fait sensation, elle a aussi suscité des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Parmi les publications consacrées au tapis rouge, plusieurs commentaires se sont révélés particulièrement virulents et ciblés sur son corps. On a pu lire des formules d’une violence verbale nette : “Elle a pris des poumons”, “Méconnaissable”, “Énorme”, “Elle mange bien à la cantine”, “Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Elle a tellement grossi”.
Ces propos, qualifiables de grossophobes, ont été relayés et dénoncés par d’autres internautes. À côté des attaques, des messages de soutien et d’admiration ont également fleuri. Certains défendeurs de l’actrice ont écrit : “Vive les formes et bravo pour cette tenue simplissime”, “Elle est tout simplement magnifique”, ou encore “Elle est parfaite comme elle est ! Arrêtez de faire des commentaires discriminatoires sur son corps !”. Ces réactions opposées illustrent la polarisation des débats autour des corps des personnalités publiques, où l’admiration se mêle parfois à la critique et à des jugements corporels.
La Mostra, lieu de célébration cinématographique et d’exposition médiatique, demeure ainsi un terrain propice aux looks spectaculaires comme aux polémiques numériques. La projection de Silent Friend par Ildikó Enyedi, film dans lequel Léa Seydoux figure, a offert à la comédienne une visibilité renforcée à quelques mois de la sortie française annoncée pour le 1er avril 2026.
Parallèlement aux débats autour des tenues et des commentaires en ligne, le palmarès de la Mostra a tenu ses promesses de diversité : cette année, le Lion d’or a été décerné au film Father Mother Sister Brother du cinéaste américain Jim Jarmusch. Une distinction qui a fermé la compétition officielle tout en rappelant que le festival reste avant tout une vitrine du cinéma international.
Sur le tapis rouge, les apparitions publiques continuent d’être scrutées sous toutes les coutures — esthétiques comme morales. Entre audace stylistique et commentaires parfois blessants, la présence des stars à Venise illustre à la fois la fascination du public pour la mode et la persistance de jugements corporels qui alimentent les débats sur les réseaux sociaux.
Mentionnés dans cet article : Adèle Exarchopoulos, Léa Seydoux, Ildikó Enyedi, Jim Jarmusch.
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