Le 7 août dernier, Romy, 29 ans et originaire de Lille, a été sacrée grande gagnante de la treizième saison de Secret Story diffusée sur TFX. Son secret — “Je suis un phénomène viral” — et son parcours ont séduit le public, qui lui a offert la victoire face à Anita, Noah et Ethan lors de la finale. Huit semaines plus tôt, quatorze candidats avaient fait leur entrée dans la maison des secrets ; certains n’y sont cependant pas restés longtemps. Théo a été éliminé dès la première semaine, puis Dréa, Damien et Marianne ont suivi parmi les premières sorties du jeu.
De l’accueil télévisé à la vague de haine
À sa sortie, Marianne, 32 ans et originaire des Vosges, est apparue souriante sur le plateau de TFX, accueillie par l’animateur Christophe Beaugrand. Mais une fois les caméras éteintes, la situation a rapidement basculé pour elle. Plusieurs extraits de l’émission, diffusés sur les réseaux sociaux, ont montré des moments où Marianne aurait pris Romy et Anita pour cibles dans la maison, et certains internautes ont interprété ces séquences comme des propos racistes.
La jeune femme a ensuite été confrontée à une forte vague de harcèlement en ligne. Interrogée par Jeremy (Jeremstar), elle s’est longuement confiée sur son vécu depuis la fin de l’aventure. En larmes, Marianne a évoqué son quotidien et a même raconté qu’elle avait eu des pensées suicidaires face au cyberharcèlement subi. Ces déclarations ont souligné l’ampleur des répercussions personnelles auxquelles peuvent conduire les polémiques nées sur les réseaux.
Éloignée des plateaux et placée en maison de repos
Face à l’ampleur de la réaction du public, la production a choisi de l’éloigner volontairement des émissions en prime. Parallèlement, Marianne a été placée en maison de repos, une mesure visant à lui laisser du temps et un espace de récupération loin des projecteurs et des attaques en ligne.
Ces décisions intervenaient dans un climat où les réseaux sociaux s’étaient enflammés autour de quelques séquences jugées problématiques. Les conséquences ont été immédiates et lourdes pour la candidate, tant sur le plan psychologique que sur sa présence médiatique.
Sa reprise de parole publique : un post Instagram en lingerie
Le 7 septembre, Marianne a publié sur Instagram deux clichés en noir et blanc où elle pose en lingerie. Cette publication marque un retour relatif sur ses réseaux après la période de retrait. En légende, elle a livré un message sur son état d’esprit : “J’ai pris le temps de me reposer, de me recentrer, de me remettre en question. Cette pause m’a fait du bien. Aujourd’hui, je reprends doucement le fil de ma vie, avec plus de calme, de clarté, et l’envie de partager tout ça avec vous comme avant, simplement, sans filtre ni façade.”
Elle a également remercié celles et ceux qui l’ont soutenue durant cette épreuve, évoquant une volonté d’oublier au plus vite la période difficile qu’elle a traversée. Le choix de la photo, intime et assumée, peut être lu comme un message de reconstruction et de résilience, mais il s’inscrit aussi dans la logique des choix de communication des candidats de télé-réalité, qui alternent entre visibilité médiatique et besoin de se protéger.
Enjeux et résonance publique
Le parcours de Marianne interroge plusieurs sujets actuels : la place des micro-confits internes filmés dans les programmes de télé-réalité, la manière dont des extraits isolés peuvent déclencher des vagues de condamnation sur les réseaux, et surtout la vulnérabilité des participants face au harcèlement en ligne. Les équipes de production, les animateurs et les plateformes sociales se retrouvent souvent sommés de répondre à ces crises, tout en gérant la santé mentale des personnes impliquées.
Marianne n’est pas la première candidate à connaître une telle expérience, ni malheureusement la dernière. Le cas illustre combien la transition entre exposition télévisée et vie privée peut être brutale, et rappelle aussi l’impact parfois dévastateur du cyberharcèlement sur des personnes récemment propulsées sous les projecteurs.
Pour l’heure, Marianne se dit en phase de reconstruction et souhaite reprendre la parole “comme avant”, sans filtre. Reste à voir comment elle gérera sa présence médiatique dans les semaines à venir et si ce retour sur les réseaux favorisera une apaisement ou relancera les débats autour de son comportement dans la maison.