Mort de Mehdi Saucisson : sa sœur Mélissa accuse Ramous après sa prise de parole, réclame justice — la pétition anti-harcèlement atteint 47 800 signatures

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Depuis le samedi 19 juillet, la vie de Mélissa Bassit a basculé : son frère Mehdi s’est donné la mort à l’âge de 32 ans. Les faits se sont déroulés au domicile du père de famille à Liévin (Pas-de-Calais). Le parquet de Béthune a confirmé que Mehdi Saucisson a été retrouvé pendu, annonce reprise dans les éléments de l’affaire.

Le drame et le contexte du harcèlement en ligne

Selon les informations publiées, Mehdi était depuis plusieurs mois la cible d’un harcèlement en ligne intense qui aurait gravement affecté son équilibre psychique. Dans des publications précédant son geste, il avait laissé transparaître un mal-être profond : “Je garde le sourire… Mais un sourire qui cache beaucoup de choses”.

La mort de Mehdi a ravivé le débat sur les conséquences du cyberharcèlement. Les proches, la famille et une partie de l’opinion publique estiment que l’exposition sur les réseaux sociaux et les attaques répétées ont pesé dans la détresse du jeune homme.

Accusations, démentis et tensions familiales

Depuis près de deux mois, un conflit virulent oppose Mélissa et son mari, le vidéaste connu sous le nom de Ramous. La famille de Mehdi et de nombreux internautes accusent ce dernier d’avoir été l’instigateur du harcèlement qui aurait poussé Mehdi au suicide. Ramous a nié ces accusations, affirmant que Mehdi “était (son) ami, (son) pote, (son) frère, (son) beau-frère et le parrain de (son) fils”.

Le vidéaste a également soutenu que les clashs diffusés sur les réseaux sociaux étaient pour la plupart “des mises en scène”, précisant qu’un seul n’en était pas une. Ces déclarations ont provoqué une réaction vive de la part de Mélissa Bassit, qui s’est séparée de Ramous il y a plusieurs semaines.

Sur ses réseaux sociaux, Mélissa, encore en larmes, a exprimé son effroi et demandé que la responsabilité de son beau‑mari soit sanctionnée. Elle a rappelé l’ampleur de son combat pour réhabiliter la mémoire de son frère et obtenir des mesures contre ceux qu’elle tient pour responsables.

Dans une vidéo et plusieurs publications, Mélissa s’est confiée sur sa douleur et sa culpabilité. “Mehdi, il est mort ! Il y a encore des gens qui arrivent à se faire berner… J’ai pas les mots. J’arrive pas à réaliser. J’ai plusieurs combats à mener en même temps, et du coup j’avais du mal à réaliser. Mais plus le temps passe, et plus je réalise que je ne reverrai plus jamais Mehdi. Et en fait je sais pas comment faire pour vivre sans lui (…) Je ne sais pas comment expliquer la relation que j’avais avec Mehdi. Mehdi, c’était mon âme soeur… On connait ça qu’une fois dans un monde, dans une vie …”

Elle a poursuivi en assumant des regrets personnels : “J’ai tout perdu. Je suis fautive aussi, j’ai fait beaucoup d’erreurs. Mais ça, c’est entre moi et moi, et j’assumerai toute ma vie, et je vivrai avec ça toute ma vie”. Elle a par ailleurs appelé les internautes à concentrer leur énergie sur la personne qu’elle tient pour responsable, sans la nommer directement puisque le couple est séparé.

Mobilisation en ligne : une pétition et des demandes politiques

Une pétition déposée sur le site de l’Assemblée nationale le 1er août a recueilli, à ce jour, 47 800 signatures. Le texte, cité par la page de la mobilisation, évoque “la responsabilité directe de Ramous” et demande “la suppression définitive de ses comptes sociaux”.

Les signataires réclament en outre l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur les dérives de l’influence numérique, le harcèlement public, ainsi que l’adoption de nouvelles mesures législatives et judiciaires pour le suivi des comportements jugés dangereux, citant explicitement des actions “comme celles de Ramous”.

Sur les réseaux, la communauté réagit fortement : vidéos, messages de soutien et échanges passionnés montrent l’ampleur de la mobilisation. Dans un message publié récemment, Mélissa a insisté : “Il a détruit une famille, il a détruit une vie. Celle de Mehdi. Et la mienne… Moi, je suis encore vivante, mais je suis morte. Je suis là pour mon fils sinon je serais déjà plus là. Et je veux pas que les gens se trompent de combat. Je veux que les gens signent la pétition. Je veux qu’ils arrêtent de mettre en compétition Juliette, moi, ma mère, ma soeur (…) On a tous le même combat, et on doit pas perdre. Mehdi, il n’a pas perdu, il doit gagner ce combat. Et ça passe par nous”.

L’affaire continue d’alimenter débats et polémiques, entre douleur familiale et appels à une régulation plus stricte des pratiques d’influence sur Internet. Les autorités judiciaires, quant à elles, ont confirmé le caractère suicidaire du décès, tandis que la bataille judiciaire et médiatique autour des responsabilités reste ouverte.

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