Faustine Bollaert affronte une rentrée à pleine vitesse. Entre ses matinales radio, ses après‑midi à l’antenne de France 2 et de nouveaux projets audiovisuels, l’animatrice a dû réorganiser ses habitudes et revoir son emploi du temps du vendredi. Toujours souriante et disponible, elle enchaîne les rendez‑vous professionnels avec une énergie visible, mais certains changements modifient la routine à laquelle le public était habitué.
Un vendredi transformé : fin provisoire du direct
Depuis le 5 septembre, les fidèles de Ça commence aujourd’hui découvrent une nouvelle formule le vendredi. La chaîne diffuse désormais Ça commence aujourd’hui, Les jours d’après, un format qui revient sur le parcours d’anciens invités marquants et prend le temps de raconter ce qu’ils sont devenus.
Ce concept, proche d’un « que sont‑ils devenus ? », intéresse déjà une partie du public et rappelle des formules d’émissions documentaires ou de suivi, comme L’amour est dans le pré, que sont‑ils devenus ?. Mais cette nouveauté a une conséquence notable : Faustine Bollaert n’est plus en direct le vendredi après‑midi.
Interrogée par Télé Loisirs, elle a expliqué la nature temporaire de ce changement : « Pour l’instant, le direct est en stand‑by, il reviendra peut‑être, mais on voulait vraiment tenter ce nouveau rendez‑vous en images pour donner des nouvelles de nos invités. » Ces mots soulignent que l’absence de direct n’est pas présentée comme définitive, mais comme une parenthèse afin d’expérimenter un autre format.
Cette évolution peut décevoir ceux qui appréciaient la spontanéité et l’intensité des échanges en direct, mais elle répond aussi à une logique éditoriale : offrir aux anciens invités un suivi approfondi et filmé, susceptible de susciter un attachement renouvelé des téléspectateurs.
Un agenda très chargé entre RTL et France 2
Le choix de Faustine Bollaert de modifier son vendredi s’inscrit dans un agenda professionnel déjà très dense. Chaque matin, elle est en direct sur RTL dès 9h30 pour Un jour, une vie, une émission qui donne la parole à des anonymes aux parcours souvent émouvants. Ce rendez‑vous intimiste met en avant son sens de l’écoute et sa capacité à instaurer un climat de confiance avec ses invités.
À cela s’ajoute sa présence récurrente sur France 2. Outre Ça commence aujourd’hui, elle a repris la présentation des Enfants de la télé, chaque dimanche en fin d’après‑midi, en succédant à Laurence Boccolini. Cette nouvelle responsabilité confirme la confiance que la chaîne accorde à l’animatrice et augmente encore la part des week‑ends consacrée à ses activités télévisuelles.
L’ensemble de ces missions explique en partie le réaménagement de ses plages de travail. Entre les directs matinaux sur RTL et les enregistrements pour France 2, l’emploi du temps devient serré, ce qui nécessite des choix pour préserver la qualité des programmes.
Faustine Bollaert a par ailleurs communiqué sur cette rentrée via ses réseaux sociaux, partageant une publication sur Instagram qui illustre son rythme soutenu. Le post témoigne d’une animatrice pleinement investie, confrontée au défi d’équilibrer engagements professionnels et qualité de ses émissions.
Que peuvent attendre les téléspectateurs ?
Pour le public, le principal changement se situe dans la nature du rendez‑vous du vendredi. Les téléspectateurs qui recherchaient l’immédiateté et la vivacité du direct devront s’habituer à un format plus construit et rétrospectif. En revanche, ceux qui apprécient le suivi des parcours retrouveront des épisodes riches en mises à jour et en images d’archives.
Faustine Bollaert a pris soin de préciser que le direct n’était pas abandonné mais mis « en stand‑by ». Autrement dit, la possibilité d’un retour en direct existe, sans calendrier précis pour l’instant. De son côté, France 2 semble vouloir exploiter ce créneau pour tester une formule susceptible de fidéliser un public curieux de savoir ce que deviennent les invités marquants.
En résumé, la rentrée de Faustine Bollaert illustre la double réalité des présentateurs contemporains : une carrière multi‑plateformes qui multiplie les occasions de visibilité, et l’obligation d’adapter les formats pour concilier exigence éditoriale et contraintes logistiques. Le pari de France 2 et de l’animatrice consiste aujourd’hui à maintenir la qualité du lien avec le public tout en explorant de nouvelles formes de récit télévisuel.
