L’image de Louis Sarkozy a retenu l’attention des équipes de Yann Barthès cette semaine. Le 4 septembre 2025, le fils de l’ancien président de la République est apparu au naturel dans l’émission Le Figaro La Nuit, face au journaliste Thibaut Gauthier. Au centre de cet entretien : le rôle grandissant du Jiu-Jitsu brésilien dans son quotidien et quelques déclarations qui n’ont pas manqué de provoquer des réactions.
Un entraînement au naturel, filmé en couple
Louis Sarkozy, marié à Natali Husic, qui attend leur premier enfant, évoque fréquemment son rapport au sport. Le jeune homme précise qu’il se filme souvent avec son épouse en pleine séance à la salle. Ces images, relayées à l’occasion de l’émission, ont contribué à la diffusion de ses propos et à l’intérêt médiatique manifesté par d’autres équipes de télévision.
Dans l’émission, il a défendu l’idée que les arts martiaux constituent « une discipline de vie, une capacité obligatoire à avoir ». Il a même indiqué vouloir transmettre cette pratique à sa descendance : ses enfants — il affirme en vouloir « 15 » — « seront entraînés aux arts martiaux ». Ce chiffre, prononcé sur le ton de la confidence, a été relevé par les journalistes présents.
Violence, retenue et éducation : des points de vue tranchés
Les propos tenus par Louis Sarkozy prennent un tour provocateur lorsqu’il aborde la question de la violence. Selon lui, « tout le monde devrait être capable d’une grande violence », phrase qu’il nuance immédiatement par l’addition d’un autre mot : « pour le bien ». Il explique faire la distinction entre la capacité à exercer la violence et la sagesse de s’en abstenir. À ses yeux, la moralité ne se mesure pas à l’absence de force mais à la faculté de la retenir et de ne l’utiliser qu’au moment opportun.
Il résume son argument ainsi : celui qui n’est pas capable de violence « n’a aucune moralité à se restreindre ». Pour lui, la retenue exige d’abord une potentialité à agir, puis un choix éclairé de ne pas agir. Cette logique, martelée lors de l’entretien, vise à défendre l’idée d’une éducation martiale comme préparation à la vie et à ses tensions.
Parcours, armes et influences intellectuelles
Louis Sarkozy évoque aussi des étapes de sa formation personnelle. Il indique avoir passé une partie de sa scolarité aux États‑Unis et être passé par une école militaire. Selon ses déclarations, il a appris le tir très tôt, au contact des gardes du corps de son père. Ce point de son récit vise à expliquer un rapport précoce et familier aux armes et à la discipline militaire.
Au‑delà du sport et de l’entraînement, il cite des références intellectuelles. Il reconnaît trouver une « immense vérité » dans le discours du psychologue et essayiste Jordan Peterson, une figure souvent controversée. Louis Sarkozy assume cette influence et la place dans son raisonnement sur la force, la responsabilité et la maîtrise de soi.
Déclarations choc à l’aube d’une carrière politique
À la veille du lancement annoncé de sa carrière politique, il multiplie les déclarations fortes. Pour illustrer son propos sur la violence et la morale, il donne cet exemple : « Les plus grands tueurs sur cette planète, sont bien souvent les plus gentils et les plus doux. Ils n’ont absolument plus rien à prouver, aucune bataille d’ego, aucun complexe. » Ces mots, distillés dans un entretien diffusé à la télévision, concourent à alimenter le débat sur son positionnement et ses priorités.
Les déclarations de Louis Sarkozy mêlent revendication d’un modèle d’éducation martiale, récit d’un parcours personnel marqué par l’armée et une culture de la défense, et références à des penseurs contemporains. Elles seront sans doute scrutées à mesure que son engagement politique se précisera.
Cet entretien, largement relayé, replace le fils de l’ancien chef de l’État sous le feu médiatique. Qu’il s’agisse de son envie de fonder une grande famille, de ses convictions sur la violence ou de ses influences intellectuelles, ses propos ont suscité de la curiosité et des interrogations. Reste à voir comment ces prises de position seront perçues par le public et par les cercles politiques à l’approche de ses premières initiatives publiques.