“J’en ai marre. J’en ai marre et j’ai envie de dire à certaines personnes que je vous emm****”. C’est avec ces mots durs, et une grande émotion, que Maëva Martinez s’est adressée à ses abonnés dans une longue vidéo publiée sur TikTok ce samedi. La séquence, qui dure plus d’une demi-heure, a montré une jeune femme en pleurs, au volant de sa voiture, et a renforcé l’inquiétude de ses centaines de milliers de fans quant à son état moral depuis plusieurs semaines.
Une confidence douloureuse et des révélations sur MYM
Dans cette vidéo très émotive, l’ancienne candidate de Secret Story est apparue particulièrement vulnérable. Divorcée du père de son fils depuis quelques mois, elle a expliqué que son quotidien avait été profondément perturbé, notamment par les problèmes de jeu de sa mère. Face à une accumulation de difficultés, Maëva a admis avoir « implosé ».
Elle a également dénoncé la diffusion malveillante de contenus privés. Selon ses propres mots, des personnes auraient envoyé à son ex-mari des vidéos et photos issues de sa page sur MYM. “Il y a des personnes, des amies de mon ex-mari, des connaissances, des gens qu’ils ne connaissent pas, qu’ils lui envoient mes contenus MYM. Oui, parce que j’ai MYM”, a-t-elle déclaré.
La révélation souligne une humiliation publique supplémentaire pour la jeune femme, qui subit non seulement le jugement de proches, mais aussi la colère de son ex-conjoint. Maëva s’est défendue, demandant qu’on ne la juge pas uniquement sur ses choix : “Ne me parlez pas de valeurs, ne parlez pas de principes, d’honneur, ni de dignité. Ne me parlez pas de tout ça, parce que ça m’enchante pas plus que ça”.
Contexte familial et choix économiques
Maëva a expliqué pourquoi elle avait recours à des plateformes de contenus adultes. Elle a évoqué une situation financière « complexe depuis deux ans » et un parcours familial marqué par la précarité. “Je viens d’un milieu très, très précaire. J’ai eu une maman qui n’a pas eu la chance de faire des études… Ma mère, ses frères et soeurs, ma mamie (…) c’est des schémas familiaux qui se reproduisent. J’ai une famille qui est née dans l’addiction, maintes addictions”, a-t-elle raconté.
Face à ces difficultés, elle a dit s’être orientée, à contrecœur, vers des activités rémunératrices comme le strip et la création de contenus sur des plateformes payantes. “Je m’étais promise, quand j’ai pu travailler, de ne plus jamais vivre ces merdes. Alors, j’ai fait du strip”, a-t-elle confié, tout en répétant son exaspération envers ceux qui la jugent: elle leur a dit qu’elle “les emm****”.
Maëva tient à rappeler que ses choix économiques répondent à une nécessité matérielle et non à un simple caprice. Elle a insisté sur le fait qu’elle ne cherchait ni pitié ni validation, mais plutôt à expliquer sa réalité.
Réactions du public et désactivation des commentaires
La vidéo a rapidement fait le tour des réseaux. Pour se protéger d’un flot de messages toxiques, Maëva a désactivé les commentaires sur la publication. Malgré cela, de nombreux internautes ont relayé la séquence et exprimé leur émotion sur X.
Parmi les réactions, certains internautes ont manifesté compassion et colère face aux critiques: “Elle me fait tellement de peine. L’humain est tellement mauvais”, a écrit une internaute. Un autre message, partagé largement, dénonçait le jugement porté contre une mère qui « fait ce qu’il faut pour nourrir son gosse » et ajoutait, dans un langage direct, que ceux qui critiquent ne savent pas ce que c’est d’être en réelles difficultés.
Ces réactions montrent un contraste entre les attaques ciblées dont Maëva se dit victime et le soutien que lui apportent d’autres membres de la communauté en ligne.
La parole de Maëva: colère et franchise
Dans un long passage de sa vidéo, Maëva s’est adressée directement à son audience en mélangeant colère et lucidité. Extrait: “Hello tout le monde. Aujourd’hui, c’est pas un beau jour, et comme vous le savez, j’aime pas faire semblant. En général, les jours où ça ne va pas, je me tais et je ne viens pas. Mais là, c’est différent. Je vais pas complètement me taire, parce que j’en ai ras le bol des gens…”
Elle a précisé que son message était «à chaud» et qu’elle pourrait le regretter, mais qu’elle ressentait le besoin d’exposer sa vérité. Elle ajoutait: “Je pleure car je suis en colère de ces injustices, ces bassesses, de ce manque de discernement. Mais je vais bien, je n’ai pas de chagrin de cœur. Je pleure de colère !”.
Maëva a conclu sur une note de défi et d’autodérision, affirmant qu’elle ne cherchait pas la pitié et qu’elle resterait debout face aux critiques: “Et croyez moi bien, il est pas née celui qui me mettra à terre !”
La publication de cette vidéo place Maëva Martinez au centre d’une polémique intime et numérique, où l’exposition médiatique se mêle à des enjeux personnels et économiques. Ses confidences ont suscité compassion chez certains et condamnations chez d’autres, tandis que la question de la diffusion non consentie de contenus privés alimente un débat désormais public.
