Kenza Benchrif, connue sous le pseudo Poupette Kenza, a surpris sa communauté en annonçant sur Instagram qu’elle entame des études de médecine. La jeune influenceuse de 25 ans a publié une photo et un message enthousiastes, affirmant vouloir « devenir Dr BENCHRIF » et précisant : « MA RENTRÉE c’est LUNDI 10h et vous ?!!! Parce que je n’ai jamais abandonné mes rêves, parce que la vie ne s’est pas arrêtée il y a un an. Parce que mes enfants sont ma force et non un poids, j’ai décidé de reprendre mes études pour devenir Dr BENCHRIF ».
Une rentrée symbolique, mise en scène rose et stéthoscope
La publication, relayée sur son compte suivi par plus d’un million de personnes, était volontairement symbolique. Sur la photo on distingue un bureau décoré dans des tons roses, un stéthoscope de couleur rose, une plaque lumineuse « Dr Poupette » et une affiche d’anatomie humaine. La mise en scène souligne le contraste entre l’univers souvent léger de ses contenus et l’ambition d’une reconversion vers le milieu médical.
La légende et l’imagerie ont déclenché de nombreux commentaires, entre encouragements sincères et interrogations. Plusieurs abonnés ont félicité la jeune maman, voyant dans son choix un exemple de détermination et de modèle pour d’autres mères qui souhaiteraient reprendre des études.
Un parcours semé de controverses
Le projet de Poupette intervient après une année et demie marquée par des affaires médiatiques à répétition. Le parcours judiciaire et médiatique de Kenza Benchrif inclut notamment une garde à vue en février 2023 à la suite d’une vidéo montrant son fils blessé, une condamnation à 50 000 € d’amende prononcée par la DGCCRF en novembre 2023 pour des pratiques commerciales jugées trompeuses, la désactivation de ses réseaux sociaux fin 2023, puis une mise en examen en juillet 2024 pour tentative d’extorsion. L’article original mentionne également un « séjour en prison », information reprise telle quelle ici.
Ces éléments expliquent en partie la surprise et la vigilance de certains internautes. Plusieurs commentaires posent clairement la question de la compatibilité entre un passé judiciaire et l’exercice de la médecine. D’autres restent dubitatifs ou prennent la nouvelle sur le ton de l’humour.
Des réactions contrastées sur les réseaux
Parmi les messages publiés sous sa photo, on relève des témoignages d’encouragement : « C’est un bel exemple que tu donnes à la jeunesse, mais aussi aux mamans qui souhaiteraient reprendre leurs études, mais qui n’osent pas. », « une détermination comme jamais », « Femme ambitieuse », « Bonne rentrée notre maman préférée. Trop hâte de suivre ton aventure ». Un internaute a même plaisanté : « Sur doctolib, je te choisirai toi ».
À l’opposé, la prudence domine chez d’autres abonnés. Certains demandent si un passage par la prison empêche d’exercer la médecine, d’autres doutent de la véracité de l’annonce : « Mais les gens, vous la croyez ? ». D’autres encore commentent sur un ton ironique : « Quand tu vas nous faire des arrêts maladie ». Ces réactions montrent la polarisation de l’opinion autour de figures publiques mêlant vie privée, contenus viraux et démêlés judiciaires.
Que retenir ?
La décision de Poupette Kenza de reprendre des études se veut lourde de sens pour l’influenceuse. Elle déclare vouloir transformer son parcours et offrir un exemple à ses enfants. L’annonce soulève en revanche des questions pratiques et juridiques sur l’accès aux professions réglementées après des démêlés judiciaires. À ce stade, l’information se limite à sa publication et aux réactions qu’elle suscite sur les réseaux sociaux.
Affaire à suivre : la rentrée annoncée, le contexte judiciaire passé et la capacité à mener de front une formation exigeante tout en élevant trois enfants seront autant d’éléments observés de près par sa communauté et par les médias.
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