Le 27 août 2025, au lendemain du dépôt de plainte à Versailles, Lila Salet a pris la parole pour détailler les faits dont elle accuse le chef Jean Imbert. Invitée au micro de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, elle a décrit des violences conjugales qu’elle affirme avoir subies. Lila Salet, qui se présente comme l’une des femmes dénonçant des violences conjugales, expliquait depuis plusieurs mois attendre une réaction publique de son ex-compagnon. Cette réponse est survenue mercredi.
La réponse publique de Jean Imbert
Le chef, connu pour avoir remporté Top Chef en 2012 et pour diriger la cuisine du Plaza Athénée, a publié une story sur Instagram dans laquelle il écrit : “La justice est saisie, c’est un soulagement, et je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête”. Par ce message, Jean Imbert confirme que des procédures judiciaires ont été engagées et exprime son attente quant au déroulé de l’enquête.
Auparavant, en avril 2025, il avait choisi de répondre via un porte-parole au magazine Elle, affirmant : “Je ne m’exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois” et ajoutant que cela était dû au fait que “on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique”. Ces formules montrent la volonté du chef de limiter ses interventions publiques pendant la période médiatique et judiciaire.
Le chef et ses équipes au cœur des préoccupations
Jean Imbert a tenu à rappeler l’importance de son rôle vis-à-vis de ses collaborateurs. “Je travaille avec plus de 1 000 personnes. Des femmes, des hommes incroyables, avec qui je partage cette aventure depuis tellement d’années”, affirme-t-il, soulignant le poids d’une situation personnelle sur un ensemble professionnel étendu.
Il insiste également sur le soutien qu’il dit recevoir de ses équipes : elles “soutiennent malgré la tempête, et continuent de croire en moi”, déclare-t-il. Et de conclure sur la dimension de responsabilité : “Je leur dois tout” et “Ma responsabilité aujourd’hui, c’est de ne plus leur faire porter mes tourments”. Ces propos expliquent en partie les décisions annoncées par le chef pour préserver ses établissements et collaborateurs.
Une décision de retrait annoncée
Face à la couverture médiatique et à l’enquête en cours, Jean Imbert annonce avoir “pris la décision de se mettre en retrait de ses établissements, le temps que la justice fasse son travail”. Il s’agit, d’après ses déclarations, d’une mesure destinée à protéger ses équipes et le fonctionnement des lieux dont il est la figure.
Sur son compte Instagram, il fait le choix de communiquer brièvement mais fermement sur cette stratégie de retrait, insistant sur la nécessité d’attendre l’issue de l’enquête judiciaire. L’annonce marque un tournant dans la gestion de cette affaire : après des mois de silence relatif et une prise de parole via un porte-parole, le chef s’exprime désormais directement et engage une mise à distance opérationnelle.
Un réseau professionnel international cité
Dans ses déclarations, Jean Imbert évoque également l’étendue de ses activités. Outre le Plaza Athénée, il est présent à Paris chez Monsieur Dior, à Cannes à l’hôtel Martinez, en Polynésie au restaurant The Brando sur l’atoll de Tetiaroa, à bord de l’Orient Express, dans les Caraïbes au Cheval Blanc à Saint-Barthélémy, et aux Émirats au sein de The Lana à Dubaï. Ces références illustrent la portée internationale de son réseau professionnel et l’ampleur potentielle des répercussions de l’affaire sur plusieurs équipes et établissements.
Cette liste d’adresses, citée par le chef lui-même, éclaire la dimension structurelle de son activité et explique en partie sa volonté de limiter l’impact personnel sur ses collaborateurs.
Au fil des prochaines semaines, l’évolution de la procédure judiciaire et les éventuels éléments d’enquête détermineront la suite. Pour l’heure, les deux prises de parole — celle de Lila Salet sur RTL et celle de Jean Imbert sur Instagram — marquent une étape importante dans une affaire désormais portée devant la justice.