Euthanasie de Smoke au refuge de Flayosc : morsures répétées et attaque d’un bénévole, pétition de 75 000 signatures relance le débat sécurité vs compassion

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Plus de 75 000 personnes ont déjà signé une pétition après l’euthanasie du chien Smoke, décidée par la SPA de Flayosc (Var), révèle La Dépêche.

Ce qui s’est passé

Smoke, un berger hollandais recueilli en 2023 à Marignane, avait été adopté puis rendu à plusieurs reprises, selon les informations disponibles. Le chien avait multiplié les morsures et, en juin dernier, il a violemment attaqué un jeune bénévole, blessant gravement sa main.

« Il lui a sectionné le pouce, et mordu le thorax, il a eu la peur de sa vie, il s’est vu mourir », a déclaré Charles Fombonne, président de la SPA, pour expliquer la décision d’euthanasier l’animal.

La SPA indique que Smoke présentait des comportements très variables : « il était très gentil puis, l’instant d’après, attaquait sans raison ». Le chien aurait été classé « 4/4 sur l’échelle du risque », classification qui, d’après le président, signale un cas « irrécupérable ».

La décision et ses justifications

Au micro de France 3, Charles Fombonne a exposé la logique qui a conduit à l’euthanasie. « J’ai une responsabilité morale, je ne veux pas donner ce chien, pour qu’un jour peut-être, il dévore quelqu’un », a-t-il affirmé.

Il a aussi précisé des chiffres pour replacer la décision dans le contexte des activités de la SPA : « Sur les 15 000 chiens, nous en avons passé 74 en commission et 19 ont dû être euthanasiés. Il y a 40 ans, c’étaient des dizaines d’euthanasies de conforts qui étaient pratiquées chaque année. » Ces éléments ont servi à justifier le recours à une solution définitive, selon la direction de l’association.

Les réactions sur les réseaux sociaux

La mort de Smoke a déclenché une vive émotion en ligne. Plusieurs personnalités et influenceurs ont exprimé leur indignation, parmi lesquels Shanna Kress, Mélanie Dedigama, Anaïs Camizuli, Fred des Anges ou encore Laura Petard. Des groupes de soutien se sont également constitués sur les réseaux.

Avant l’euthanasie, l’humoriste Rémi Gaillard avait proposé d’adopter Smoke. Malgré cette offre de prise en charge privée, la SPA a maintenu sa décision, ce qui a attisé la polémique.

Sur la page Instagram nommée @pour_smoke, un message appelle à la mobilisation. On peut y lire : « Oui, Smoke avait fait des erreurs… comme tout être vivant. Mais méritait-il vraiment de finir ainsi ? Euthanasié sur une table froide, alors que ses yeux brillaient encore de vie et d’espoir. Euthanasié alors qu’une seconde chance l’attendait, prête à lui offrir l’amour, la patience et la rééducation dont il avait besoin ». Le texte qualifie la décision d’« injuste, cruelle, inacceptable » et demande que l’affaire serve de point de rassemblement pour les opposants à l’euthanasie de l’animal.

Une polémique aux contours précis

La controverse mêle des éléments médicaux, de sécurité publique et des émotions fortes. D’un côté, la SPA avance des faits concrets : antécédents de morsures, agression grave d’un bénévole et classification élevée du risque comportemental. De l’autre, des soutiens de Smoke estiment qu’une alternative d’adoption ou de rééducation était envisageable, notamment à la suite d’offres publiques comme celle de Rémi Gaillard.

Les chiffres cités par la SPA—74 chiens examinés en commission sur 15 000, 19 euthanasies—et la référence à l’échelle de risque servent de cadre pour comprendre la décision. Ils expliquent aussi pourquoi l’association estime que certains cas ne peuvent pas être traités autrement que par l’euthanasie, lorsqu’il existe un danger avéré pour des humains.

Le débat se poursuit

La pétition qui a recueilli plus de 75 000 signatures témoigne de l’ampleur émotionnelle et médiatique du dossier. Elle souligne aussi la difficulté de concilier la protection des personnes avec la défense des animaux dans des situations où le comportement d’un chien est jugé potentiellement dangereux.

Aucune nouvelle information officielle n’a été communiquée publiquement après l’annonce de l’euthanasie. L’affaire Smoke illustre la tension entre sécurité et compassion, et relance la discussion sur les procédures et les alternatives possibles dans les refuges lorsqu’un animal présente des risques pour autrui.

Society News

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