Il y a presque un an, Marguerite franchissait pour la première fois les portes du château de Dammarie‑les‑Lys pour participer à l’édition 2024 de la Star Academy. Sa fraîcheur, sa bonne humeur et sa bienveillance envers ses camarades ont rapidement conquis une partie du public, au-delà de ses qualités vocales.

Même si elle n’a pas atteint la finale du concours, la jeune chanteuse a tiré profit de cette visibilité. Elle a été retenue pour intégrer la troupe des candidats qui ont effectué une tournée en France, en Suisse et en Belgique entre mars et juin, une expérience scénique qui lui a permis de gagner en assurance devant le public.

Parallèlement à cette tournée, Marguerite a avancé sur ses projets musicaux : elle a signé avec un label et a sorti son premier single, Les filles, les meufs, en avril dernier. Le titre est présenté comme un hymne à l’amour et à l’acceptation de soi, thème qui semble traverser tant sa création artistique que son attitude publique.

Un premier single engagé et une carrière naissante

Le lancement de Les filles, les meufs inscrit Marguerite dans une démarche assumée. Le morceau, sorti en avril, se veut fédérateur et inclusif, et marque une étape importante pour une artiste sortie d’une émission télévisée quelques mois plus tôt. Signer avec un label et publier un premier titre sont des étapes concrètes pour qui souhaite transformer une visibilité médiatique en carrière professionnelle.

La tournée de mars à juin lui a offert un terrain d’essai : confronter son répertoire à différentes salles et publics, tester des interprétations et construire une base de fans en dehors du cadre télévisuel. Ces mois de scène constituent souvent un passage obligé pour les nouveaux talents issus de télé‑crochets, qui doivent prouver leur endurance artistique au‑delà du format du concours.

Son mono‑sourcil, marque de fabrique ou simple choix esthétique ?

Au‑delà de sa musique, Marguerite suscite de l’attention pour son apparence, et plus particulièrement pour son mono‑sourcil. Les commentaires n’ont pas manqué : certains internautes l’ont interrogée, d’autres ont fait des remarques parfois critiques. Ces réactions lui ont notamment valu des comparaisons, voire des accusations de ressemblance avec une autre personnalité nommée Helena.

Sur le sujet, la candidate a été très claire lors d’un passage dans l’émission La boîte à questions : « Ce qui est sûr c’est que je l’arbore fièrement. Peut‑être que comme c’est quelque chose qu’on ne voit pas très souvent, ça peut être un signe distinctif en effet. Moi ce que je revendique c’est la liberté de faire ce qu’on veut tant que ça ne dérange personne ». Cette déclaration souligne sa volonté d’assumer ses choix esthétiques comme une expression personnelle plutôt qu’un simple effet de mode.

Toutefois, Marguerite ne ferme pas complètement la porte à un changement éventuel. Toujours dans La boîte à questions, elle nuançait : « Et en l’occurrence peut‑être qu’un jour j’aurai envie de l’épiler et à ce moment‑là je le ferais sans demander la permission ». Cette réponse traduit une approche pragmatique : son apparence lui appartient et restera soumise à ses décisions personnelles.

Une image publique encadrée par l’affirmation de soi

La manière dont Marguerite gère les remarques publiques s’inscrit dans une posture de défense de la liberté individuelle. Elle affirme ne pas vouloir se conformer par peur des critiques et refuse de développer des complexes pour entrer dans un moule imposé par l’opinion ou les tendances.

L’artiste a aussi montré qu’elle savait se protéger et réagir : « elle n’a pas la langue dans sa poche » et a dénoncé à plusieurs reprises des comportements intrusifs, notamment lorsqu’un homme s’est montré trop insistant avec elle. Ces prises de position renforcent l’image d’une jeune femme qui tient à ses limites, tant dans sa vie privée que dans sa carrière naissante.

En somme, Marguerite poursuit sa trajectoire : d’abord remarquée pour sa personnalité au sein de la Star Academy 2024, elle capitalise aujourd’hui sur l’expérience de la scène et la sortie d’un premier single. Entre affirmation artistique et questions d’identité visuelle, elle trace sa route en revendiquant le droit à choisir — et à changer — sans demander l’autorisation.