Les communautés de Twitch et des réseaux sociaux sont en deuil depuis la nuit de dimanche à lundi : la mort de Jean — identifié dans certains messages comme Jean Pornamove ou Jean Pormanove — a été confirmée par ses proches sur les plateformes sociales. Les circonstances qui ont suscité l’inquiétude auprès de ses viewers tiennent à son dernier live, durant lequel il ne répondait pas aux appels de ses amis et apparaissait allongé dans une position jugée « suspecte » par ceux qui regardaient.
Une annonce douloureuse et une demande de respect
C’est l’influenceur connu sous le pseudonyme Naruto qui a annoncé le décès via une story Instagram. Dans ce message, il écrivait : « J’ai toujours redouté le jour où je devrais écrire ces mots. Malheureusement, cette nuit, JP (Raphaël Graven) nous a quittés. (…) Je vous demande à tous de respecter sa mémoire et de ne pas partager la vidéo de son dernier souffle dans son sommeil ». Cette mise en garde contre la diffusion d’images privées a été reprise par plusieurs proches et membres de la communauté.
Hommages et questions soulevées par le dernier live
Depuis l’annonce, les hommages se multiplient, aussi bien de la part de fans que d’autres streamers qui ont côtoyé le défunt sur la plateforme. Les messages évoquent tant la surprise que la tristesse, tandis que certains témoignages cherchent à reconstituer les dernières heures de Jean à partir du live en question.
Il convient de noter que plusieurs graphies de son pseudonyme circulent sur les réseaux (Jean Pornamove, Jean Pormanove) et que la publication d’autrui a parfois mêlé son nom à l’utilisation du diminutif « JP » et de son patronyme Raphaël Graven. Ces variations apparaissent dans les messages partagés en ligne et peuvent prêter à confusion ; elles ont été conservées ici telles qu’elles figurent dans les annonces publiques.
Les circonstances exactes du décès n’ont pas été précisées publiquement par les proches au moment de l’annonce. Les demandes de respect et de discrétion de Naruto visent notamment à empêcher la viralisation d’images sensibles tirées du live, qui, selon lui, montraient le créateur « dans son sommeil ». Les autorités ou la famille n’ont, dans les informations disponibles publiquement, apporté aucun complément sur les causes du décès.
Anyme annonce une pause après une période difficile
L’annonce du décès intervient dans un contexte où plusieurs créateurs et influenceurs font face à des tensions en ligne. Parmi eux, Anyme, qui a récemment été au centre d’attaques de la part du rappeur Booba après une blague jugée excessive. Anyme avait indiqué que le harcèlement dont il faisait l’objet lui avait causé du tort.
Quelques heures après la confirmation du décès de Jean, Anyme a annoncé une décision radicale visant à se préserver : il a déclaré sur sa story, le lundi 18 août, « J’ai pris pas mal de recul ces derniers jours. Je me rends compte que tout est allé très vite et je préfère arrêter au bon moment. Merci pour tout ce qu’on a vécu et votre soutien, on se reverra plus tard. À la prochaine. Merci pour tout ». Cette pause est présentée comme un temps de recul nécessaire, sans que l’influenceur n’explique précisément si la disparition de Jean a été un élément déclencheur ou un facteur contributif à sa réflexion.
Anyme était par ailleurs attendu à la troisième et dernière édition du GP Explorer organisée par Squeezie. Il n’a pas précisé, dans son message public, s’il maintenait sa participation à cet événement.
Un réseau en tension
Ces événements mettent en lumière les effets parfois lourds des interactions en ligne sur la santé mentale des créateurs. Les hommages et les appels au respect se multiplient, tandis que des questions pratiques et éthiques émergent autour de la diffusion de contenus sensibles extraits de lives. Les proches de Jean ont demandé la confidentialité et le respect de sa mémoire, rappelant la nécessité de protéger l’intimité même au cœur d’une communauté connectée.
Les informations ici rassemblées proviennent des annonces publiées sur les réseaux sociaux par des proches et des confrères streamers. Certaines orthographes et détails divers rapportés par des tiers peuvent varier selon les publications ; ces différences ont été conservées et signalées lorsque cela semblait pertinent.