Tic tac… plus que quelques jours avant le retour de The Voice Kids sur TF1. Pour cette nouvelle saison, la production a réuni une équipe de coaches inédite : Santa, M. Pokora et Patrick Fiori accompagneront Soprano. Le rappeur de 46 ans a accepté de s’entretenir avec La Tribune dimanche le 17 août 2025, et a profité de l’entretien pour revenir sur sa vision de la vie, marquée par la recherche de nuance et le refus du jugement binaire.
La nuance comme fil conducteur
Soprano insiste sur l’importance de ne pas réduire les choses à du tout blanc ou tout noir. « Mon oncle me répète sans cesse : ’Rien n’est tout blanc ou tout noir. Tu ne connais pas l’histoire des gens, alors ne juge pas trop vite’ », confie-t-il à nos confrères, citant un conseil familial qui a durablement influencé sa façon de penser.
Cette approche se reflète dans sa vie personnelle et familiale. « Et il avait raison. Ma femme, par exemple, est d’origine espagnole et italienne. Elle a été élevée dans une autre culture. Mais on s’est construits ensemble, dans cette nuance, dans cette ouverture », explique-t-il. Le chanteur ajoute : « Croire ne veut pas dire croire tous pareils. Il y a mille façons de vivre sa foi, ou de ne pas la vivre. » Ces propos montrent l’importance que Soprano accorde à la tolérance et à la diversité des parcours.
Une histoire d’amour discrète et solide
Soprano file le parfait amour avec Alexia depuis des années. Les deux tourtereaux se sont mariés en 2006, lors d’une cérémonie que le public garde essentiellement à distance, tant le couple privilégie l’intimité.
Ensemble, ils ont trois enfants : deux filles, Inaya et Luna, et un garçon, Lenny. Malgré la célébrité de son époux, Alexia a choisi de rester hors des projecteurs. À ce sujet, Soprano rappelait dans une interview accordée au Parisien en 2014 : « Mon épouse ne s’intéresse pas à mon succès. Elle aime ce que je suis en tant qu’homme. »
Ce positionnement renforce l’image d’un couple qui a su bâtir un équilibre sain entre vie privée et carrière médiatique. Soprano souligne que cette discrétion est un choix familial conscient, favorisant la stabilité des enfants et la protection de leur intimité.
Une paternité marquée par une révélation difficile
Avant de rencontrer Alexia, Soprano a vécu une expérience paternelle douloureuse et complexe. Il raconte avoir été informé tardivement de l’existence d’un fils, né pendant son adolescence. Selon ses déclarations dans l’émission Sept à Huit sur TF1, l’enfant a été placé par l’aide sociale à l’enfance et la mère l’a « placé et… m’a prévenu après ». Le chanteur précise que l’enfant est « né sous X », une situation qui, en droit français, rend difficile toute reconnaissance et prive le père de droits si la reconnaissance n’a pas eu lieu.
« Du coup, c’était un peu plus compliqué pour moi parce que je n’ai aucun droit », confie Soprano, relatant les conséquences juridiques et émotionnelles de cette période. Ces confidences, livrées sur le plateau, témoignent des épreuves traversées par l’artiste et de l’impact durable de ce pan de sa vie sur son parcours personnel.
Une image tournée vers l’ouverture
Au fil des interviews et des apparitions publiques, Soprano construit une image d’artiste ouvert et attentif aux différences. Son discours sur la nuance et la tolérance se retrouve dans ses choix familiaux et professionnels. Rejoindre le jury de The Voice Kids s’inscrit peut-être dans cette logique : encourager la diversité des talents et des origines chez de jeunes candidats.
Alors que l’émission s’apprête à reprendre, le public pourra juger par lui-même l’impact de cette approche sur le plateau. D’ici là, Soprano continue de défendre des valeurs de respect et d’empathie, tout en menant de front carrière et vie de famille.
Mentionné dans cet article : The Voice Kids, TF1, La Tribune dimanche, Le Coach, Le Parisien, Sept à Huit.